La Namibie
en BMW 800GS

un circuit :
11 jours / 11 jours

Saison : de septembre à mai

8 pilotes max.
solo ou duo

à partir de
6 240€/pilote

Rad trip moto en Namibie

Loin, très loin des sentiers battus, nous partons sillonner le désert du Namib, dans la vallée des mille collines, au pied des somptueuses dunes orangées de Sossusvlei, le long de la côte des Squelettes et à travers la savane pour un safari inoubliable…

À la croisée des mondes

Notre road trip moto – et jeep, et rando, et kayak ! – de 11 jours et 11 nuits nous emmène à la découverte de la culture Himba, les derniers nomades bantous, admirer les peintures rupestres de la Dame Blanche, passer une nuit féérique dans le plus vieux désert du monde, nous initier à la sauvegarde des rhinocéros dans le Damaraland, pagayer avec les otaries à Walvis Bay, ou encore guetter oryx, éléphants, girafes, guépards, antilopes, zèbres ou lions avec l’aide d’un pisteur dans le parc national d’Etosha et la plus ancienne réserve privée du pays… 

 

Un circuit insolite et surprenant à la découverte de cette terre immémoriale et grandiose, parfois lunaire, toujours intense, aux paysages souvent si spectaculaires qu’ils en deviennent irréels.

« A personnaliser »

Gauthier, fondateur de Mono 500 & guide en Namibie

Notre itinéraire

Au coeur du désert du Namib, l’un des plus spectaculaires au monde

11 jours / 11 nuits

Une grande boucle de 2 000 kms au départ de Windhoek… 30% de route, 70 % de piste

Tarifs départs fixes 2022*

6 240€/pilote
 X XXX€/passager

* Départs garantis à partir de 4 pilotes.
8 équipages max. 

—————————

Tarifs groupes privés 2022

4 ou 5 équipages : 7 130€/pilote
6 ou 7 équipages : 6 140€/pilote
8 équipages : 6 240€/pilote
Tarif passager fixe: X XXX

Le budget comprend toujours :

.le prêt de guidon (BMW 800GS) et son assurance RC,
.les hébergements en chambre partagée (hôtel confort),
.la pension complète (bonnes tables, à la carte),
.le tour leader expérimenté à moto,
.le véhicule d’assistance mécanique,
.le carburant & l’entretien mécanique,
.les assurances annulation & rapatriement,
.les transferts terrestres et les frais de visites,
.la mise à disposition d’un road-book digital,
.un guide culturel en 4×4 et son mécano,
.les entrées des parcs prévus au programme.

Reste à charge :

.les vols internationaux & nationaux non mentionnés,
.l’assurance pour les vols,
.le supplément en chambre individuelle,
.les repas et visites non mentionnés au programme,
.l’assurance corporelle individuelle,
.les boissons & pourboires,
.les réparations mécaniques liées à une chute ou un accident (pièces et main d’oeuvre).

Pourquoi choisir Mono 500

Reposez-vous sur notre expérience

Parce que c'est notre métier

Chaque kilomètre compte. Quelle que soit la région du monde, nous prenons le temps de repérer les plus beaux spots, les plus belles routes… Chaque guide Mono 500 que vous rencontrerez vit à l’année dans le pays qu’il vous fera découvrir. Nous vous garantissons les meilleurs tracés, les meilleures étapes et surtout, nous nous adaptons à vos envies.

Parce qu'on voyage en petits groupes

 Nous sommes des artisans de l’expérience à moto. Nous prenons le temps de rencontrer de belles personnes et de le partager avec les bonnes personnes. Les groupes que nous guidons sont petits (6 à 8 motos). Cela nous permet de rouler à notre rythme, de combiner liberté et convivialité et d’accéder à des endroits reculés. Aucun parcours ne se ressemble.

Parce qu'on aime les mêmes choses

Un subtil équilibre entre amour du voyage, plaisir de rouler et confort. Nous avons à coeur de vous permettre de voyager dans les meilleures conditions. Nous ne faisons aucun compromis sur la qualité des hébergements, des repas, des visites… et sur votre sécurité. Nous voyageons avec un véhicule d’assistance et un mécanicien à chaque étape.

Retours de road trips

Nos voyageurs racontent …

Circuit en Argentine inoubliable du début à la fin

« C’était ma première fois en Amérique Latine et une organisation excellente : prise en charge à l’aéroport, en réparations des Royal en cours de route, périple, hôtels, restos,vols intérieurs, etc…. L’équipe qui nous a accompagné (Gauthier et Nico) s’est totalement dévouée afin de nous rendre le séjour le plus agréable possible. 

Bref, AUCUN point négatif. Je recommande vivement ce road trip à tout motard qui a envie de découvrir la piste, et ce, dans un environnement magique. »

Didier,
Argentine – novembre 2017

Une vraie découverte !

«Tout était grandiose. L’organisation, la logistique, les motos et surtout notre guide français, d’une gentillesse, patience et humanité qu’on ne rencontre que rarement !

Accueil dans la petite ville de Salta, les paysages fabuleux, routes et pistes extraordinaires, sentiment de liberté et de paix dans ce pays !  On a bu du mate, on a dansé le Tango dans un boui boui local, on a découvert les splendeurs de la cordillère… Bref, un souvenir inoubliable. A refaire vite avec Mono 500 Merci à tous »

Dominique,
Argentine – mars 2019

Des paysages incroyables!

« Des étapes toutes plus belles les unes que les autres, hors des sentiers battus, on en a pris plein les yeux (des paysages à couper le souffle et aussi des mitrées de poussière, sur les pistes…), les restos de midi et du soir très sympas, les hôtels bourrés de charme. »

Pierrick,
Argentine – Mars 2019

À faire en moto!

« La Royal Enfield est parfaite pour ce trip. Légère, elle grimpe partout et elle est parfaite sur les pistes  »

Julien,
Argentine – Décembre 2020

Superbe voyage!

« Pour toutes celles et ceux qui sont amoureux des paysages grandioses, des sensations et de l’amour de l’aventure, allez-y sans crainte: c’est magique !! J’ai pas mal voyagé dans ma vie, c’est un, voire « LE » plus beau voyage de ma vie. Voyage hors du temps dans des paysages surréalistes ! »

Raymond,
Argentine – Mars 2019

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Carnet de voyage

Immersion au coeur de l’Afrique subsaharienne

Windhoek / Monts Gamsberg / Sesriem / Solitaire / Walvis Bay / Brandberg / Damaraland / Kamanjab / Etosha / Otjiwarongo

Ethnies de Namibie

Le tracé d’une frontière est toujours issu du croisement entre histoire et géographie. Des données factuelles qui se traduisent pourtant en sensations lorsqu’on découvre un pays. En Namibie, c’est d’abord une sensation des grands espaces que l’on ressent, secondée par les visages « exotiques » d’une population diversifiée. Or, des savanes du nord au désert de la « Côte des Squelettes », en passant par le vaste plateau central, chacune de ces sensations est amplifiée pendant un road trip à moto hors des sentiers battus qui sillonne des territoires aussi vastes que vierges. Car avec plus de 800 000 km² (soit 1,5 fois la France) et à peine plus de deux millions d’habitants, ce territoire d’Afrique Australe est le deuxième pays le moins peuplé au monde. Largement composé de déserts (Namib, Kalahari,…), ces populations étaient historiquement des nomades avant que la colonisation ne vienne tout bouleverser…

Aujourd’hui, on dénombre 12 grands groupes ethniques différents (chaque groupe ensuite décomposé en différentes tribus), et une trentaine de langues différentes sur l’ensemble du territoire national. La population est majoritairement noire (bantou d’Afrique centrale) mais également composée d’une minorité blanche (afrikaner et allemande) issue de cette histoire coloniale, de métis (appelés « Basters », sans connotation péjorative !) ainsi qu’un faible pourcentage de chinois (2%).

Mais parmi ces visages inconnus, certains peuvent sembler familiers, comme peuvent l’être des « stars » maintes fois vues en images.

C’est le cas du peuple Himba, principalement établis dans le nord de la Namibie. 

Comme les Masaï d’Afrique de l’est (dont certaines sources orales revendiquent la parenté), il s’agit d’un peuple d’éleveurs particulièrement attaché à ses traditions, notamment par leurs apparence. 

Hommes et femmes torses nus portent des pagnes de cuir autour de la taille, les longues nattes tressées des femmes mariées sont recouvertes d’argile pendant que l’unique tresse des hommes adultes est formée comme une corne. 

La terre rouge mélangée de beurre dont s’enduisent les femmes évoque la beauté et la robustesse des vaches rouges qui ont un statut iconique. Chez les Himba, posséder des vaches est en effet un motif de fierté. 

Pourchassés pendant la colonisation allemande, les Himbas cherchent aujourd’hui à trouver un équilibre entre traditions et vie moderne, notamment via le tourisme. 

Autre peuple emblématique d’Afrique Australe, et présent en Namibie : les Bushmen San. Ils ont acquis une notoriété auprès du grand public suite au succès du film « Les dieux sont tombés sur la tête ». Souvent cité comme étant le premier peuple du désert du Kalahari, ces chasseurs cueilleurs se sont progressivement sédentarisés.

Persécutés par les colons néerlandais puis britanniques, leur population est aujourd’hui estimée à 100 000 individus. Particulièrement reconnus pour leur langue qui comporte des clics (des claquement de langue), les Bushmen suscitent beaucoup d’intérêt auprès des amateurs d’ethnologie car ils sont sans doutes les premiers habitants de la région tout en étant les derniers chasseurs-cueilleurs de la planète. 

Un autre des peuples qui compose la Namibie est particulièrement reconnaissable, il s’agit des Héréros. Reconnaissable car les femmes ont conservé l’usage des longues robes traditionnelles colorées avec des manches bouffantes et des corsages serrés. Mais aussi d’une coiffe en forme de corne de taureau (un animal sacré pour cet ancien peuple d’éleveurs). 

Cette variété de population fait indubitablement partie des richesses de la Namibie, que tout voyageur qui fait le choix de cette destination ne peut qu’apprécier ! 

Les parcs nationaux

Il nous est tous déjà arrivé d’apercevoir des biches au détour de petites routes françaises, non ? Pour vivre la même expérience avec des éléphants c’est facile, il suffit de se rendre en Namibie ! Jeune motard,  j’avais entrepris un long voyage en Afrique au guidon de mon fidèle 500 mono. C’est seul et sur une piste roulante du nord de la Namibie que 3 éléphants ont croisés ma route. Curieux et excité, j’ai béquillé ma moto pour les suivre dans la brousse, appareil photo en main. Ce que n’aiment manifestement pas les éléphants. Les oreilles battantes, les pachydermes ont fait demi-tour pour me charger ! J’ai couru (vite), en priant intérieurement pour que ma moto redémarre. Puis, plein gaz, je me suis sauvé, le sourire aux lèvres malgré tout car heureux de cette rencontre. 

La nature est en effet omniprésente en Namibie. Une nature sauvage et protégée, notamment par la création de parcs nationaux, comme le Parc National d’Etosha, situé au nord du pays. A sa création (1907), pendant la colonisation allemande, il s’agissait d’une réserve de chasse de plus de 90 000 km2. Une surface réduite par la suite, mais protégée grâce à la création du parc en 1967. « Etosha National Park » est aujourd’hui une des plus grande réserve animalière d’Afrique qui abrite plus d’une centaine d’espèces de mammifères et 3 fois plus d’espèces d’oiseaux. 

Les éléphants y sont particulièrement nombreux. En Ovambo (la langue locale), Etosha se traduit par « grand endroit blanc », car l’Etosha Pan est un immense lac salé, sec la plupart du temps, et donc blanc qui occupe une grande partie du parc.

Mais en Namibie les paysages naturels sont particulièrement diversifiés. Aussi, sur la côte, au sud-ouest, le Parc National du Namib Naukluft intègre une partie du Namib désert, le plus vieux de la planète. Un parc aux dimensions exceptionnelles (500 km de long et jusqu’à 200 km de large) propice à la diversité des paysages. Pour le voyageur les plus hautes dunes du monde du site de Sossusvlei constituent sans doutes la principale curiosité de ce parc qui en fait donc un site incontournable. On y accède par Sesriem et son canyon avant de rejoindre la « dune 45 » (45 km de l’entrée du parc) dont le sommet offre une vue imprenable sur le désert. Plus loin, la dune « Big Dady » est, avec ses 350 m, réputée pour être la plus haute au monde ! 

Autre curiosité à proximité, la cuvette de Deadvlei. Une dépression jadis occupée par un marais devenu au fil du temps un désert d’argile blanche, tout juste parsemé de quelques vieux acacias desséchés. Mais pour admirer des hautes dunes au bord de l’océan, c’est à Sandwich Harbour qu’il faut se rendre, au nord du parc et à proximité de la ville portuaire de Walvis Bay. 

En revanche, la célèbre « Skeletton Coast » (côte des squelettes) est située dans le parc national éponyme au nord du pays et créé en 1971. Là aussi de hautes dunes bordent l’océan. Celles-ci confrontées à l’air froid emmené par les courants marins, ont la réputation de former des brouillards opaques qui rendent la navigation périlleuse. Ces conditions météorologiques particulières sont à l’origine de nombreux échouages de navires, d’où le nom donné à cette côte… sauvage et naturelle comme l’ensemble de la Namibie !

Le massif du Brandberg

Au nord-ouest de la Namibie, et à faible distance de la côte, la massif du Branbdberg suscite depuis longtemps la curiosité des historiens, attise les velléités des randonneurs sportifs et comble de satisfaction les amoureux de la nature. Alors pourquoi pas y faire un tour de moto ? 

Dans une ambiance granitique parsemée de cristaux rosée, et saupoudrée d’une évidente aridité désertique, il y fait chaud et sec (le Namib désert n’est pas loin). Dans les vastes plaines qui entourent ces montagnes, il n’est pas rare de croiser éléphants, rhinocéros, springboks ou encore des antilopes… mais aussi une variété d’acacia endémique du massif. 

Car si les montagnes occupent une large part centrale de la Namibie, le massif du Brandberg (qui signifie « montagne de feu ») est à part. Visible de loin, il se détache de l’ensemble des paysages de plaines environnantes et était déjà un repère visuel pour les premiers explorateurs. 

Le  Königstein (son sommet à 2573m d’altitude) est également le point culminant du pays. Dans cet univers minéral et aride, la flore peine à se maintenir et, de fait, la végétation est rare. Cependant une faune s’y est adaptée malgré tout, et si les éléphants restent dans la plaine, des petits mammifères comme  les damans (qui ressemblent à des cochons d’Inde) ont élu domicile dans les rochers.

Mais si ce territoire géographique particulier a fait son entrée au patrimoine mondial de l’unesco, c’est essentiellement pour la présence de nombreuses peintures rupestres qu’il renferme (on en dénombre 45000!). La plus célèbre, et incontournable pour tout voyageur en Namibie, est la « Dame Blanche ». 

Découverte en 1918 par un explorateur allemand, cette « dame » entourée d’autres silhouettes (dont des animaux) est la seule distinctement représentée. La ressemblance avec des fresques retrouvées en Crète est à l’origine d’interprétations historiques les plus folles, comme celle d’anciens explorateurs méditerranéen…  Cette Dame Blanche est en effet recouverte de peintures rituelles des pieds jusqu’à la poitrine et porte des flèches et un arc. Alors simple scène de chasse ou chaman paré de signes magiques, comme le suppose une autre interprétation… ? Entre croyances et tentatives d’explications, les interprétations varient mais il semblerait que l’origine Bushmen de la peinture soit la plus vraisemblable. Par ailleurs, la datation estime l’âge de cette fresque à 16000 ans (plus ancienne que Lascaux en France). Quoi qu’il en soit, une certitude persiste, vis à vis de l’importance spirituelle du site pour les tribus San (Bushmen) de la région. 

Parmi tout ces mystères, il reste que ces représentations sur des parois rocheuses, ou dans des cavernes, font de cet endroit le plus grand musée d’art africain en plein air !

Les sites naturels remarquables

Se déplacer à moto implique un contact direct avec les éléments et donc une proximité inégalable avec l’environnement. Un environnement qui n’est d’ailleurs pas toujours heureux, comme dans le cas d’un usage urbain quotidien… 

En revanche, lorsqu’il s’agit de voyager à moto, cette proximité est l’assurance d’une immersion totale dans une nature où tout est ressenti plus intensément. Aussi, la rencontre de sites naturels d’exception au guidon d’une moto pousse un peu plus loin le curseur du bonheur éprouvé, et c’est bien ce qui rend les road-trips aussi séduisants ! 

Au sud-ouest du continent Africain, il existe un territoire où cette nature sauvage regorge de sites exceptionnels et souvent sans pareils ailleurs sur la planète : la Namibie. Avec des paysages de savane au nord, un centre montagneux et la présence du plus vieux désert du monde (le Namib désert), le spectacle qu’est capable d’offrir la nature a trouvé ici un théâtre qui semble taillé sur mesure pour émerveiller le visiteur !

Au nord-est du pays, un étroit corridor namibien (de 450 km de long) contourne le nord du Botswana voisin pour rejoindre le fleuve Zambèze, il s’agit de la Bande de Caprivi. Cette parcelle qui, sur une carte, ressemble à une anomalie, offre une géographie distincte du reste de la Namibie. Territoire humide et protégé par la présence de parcs nationaux, les paysages y sont occupés par de la savane où la faune est abondante. 

Un décor particulièrement contrasté avec l’aridité du Damaraland, au nord-ouest. 

Situé juste en retrait de la côte Atlantique, pendant l’Apartheid il s’agissait d’un Bantoustan (territoire « autonome », réserve pour la population noire) géré par l’Afrique du Sud et réintégré en Namibie seulement en 1989. Ses paysages sont désertiques, hostiles, mais aussi très beaux ! D’ailleurs le Massif du Brandberg, et ses vestiges préhistoriques, font partie du Damaraland. Un environnement rude dans lequel vivent pourtant des éléphants du désert. 

Un peu plus loin, au bord de l’océan, la Côte des Squelettes fait elle partie de ces décors tout à fait exceptionnels. Les hautes dunes de sable du désert arrivent au bord de l’eau et en escalader une  permet d’un côté une vue sur la houle de l’Atlantique, jusqu’à l’horizon, et de l’autre une même sensation… sur une mer de sable. Unique ! 

A proximité, la réserve naturelle de Cape Cross héberge la plus importante colonie d’otaries à fourrure que compte la Namibie. On y dénombre près de 150 000 individus. 

Toujours sur la côte, mais plus au sud, se trouve la ville de Walvis Bay (la baie des baleines). Cette enclave sud-africaine jusqu’en 1994 (malgré l’indépendance de la Namibie 4 ans plus tôt), revêt une importance stratégique pour être le seul port en eau profonde de la côte. Mais la baie est également appréciée pour son aspect naturel (proximité du Namib désert, présence de dauphins, flamands roses, otaries, phoques et … baleines !).

Enfin, si tout le monde connaît le Grand Canyon du Colorado aux Etats-Unis, peu de gens savent qu’il existe en Namibie le second plus grand canyon de ce type au monde : le Fish River Canyon. Situé à l’extrême sud du pays (à la frontière avec l’Afrique du Sud) au cœur d’un désert de rocaille, avec 160 km de long, 27 de large et 550 m de profondeur, il est un joyau naturel de la région et une autre richesse naturelle du pays à explorer. Avec une densité de population parmi les plus faibles au monde, la nature reste vraiment omniprésente en Namibie, à peine contrariée par la présence des villes qui, en comparaison, apparaissent vraiment comme anecdotiques.

La faune de Namibie

Pour la plupart d’entre nous, occidentaux, la « connaissance » des animaux d’Afrique passe par la télé, les livres ou, pour les plus curieux, par une visite de zoo. Pour les plus gros mammifères (les fameux « Big Five »), croire qu’il s’agit d’une spécificité du Kenya ou de la Tanzanie serait presque excusable tant les tour-opérateurs ont insisté sur cet aspect et avant eux les organisateurs d’expéditions de chasse (les safari), dont le succès à largement contribué à mettre certaines espèces en péril. 

Mais en réalité, « safari » est un mot swahili (une langue d’Afrique de l’est) qui signifie voyager et l’expression « Big Five » nous vient d’un livre d’Emingway, avant d’être largement reprise à des fins touristiques. Entre mythes et réalité, il reste cependant difficile d’entreprendre un voyage en Afrique (un safari donc !) sans s’interroger sur la faune si riche et unique de ce continent.

En Afrique australe et bordée par l’océan Atlantique, la Namibie est souvent, et justement, désignée comme une terre de contraste à la faible densité humaine mais dont la faune est aussi riche que variée. Il faut dire que, indépendant depuis 1990, la protection de l’environnement fait partie de la constitution. Aussi, les lions, léopards, rhinocéros, éléphants ou Buffles (les Big Five) sont tous présents dans l’immense parc d’Etosha, qui reste le lieux privilégié pour observer des animaux. Mais si la faune est évidemment nombreuse dans les parcs nationaux, en Namibie la vie animale ne se limite pas aux parcs. 

Dans un road-trip tout à fait ordinaire à travers le pays, croiser des éléphants ou faire la course avec des springboks n’est pas extraordinaire ! 

Aborder la Damaraland avec une curiosité pour sa faune n’a rien d’incongru pour le voyageur, puisqu’on retrouve dans la région des éléphants, des rhinocéros noirs (dont le pays revendique la plus grosse quantité d’individus nomades) mais aussi des antilopes, comme l’impala à face noire ou le Damara dik-dik (une antilope naine) endémiques de la région. Car entre déserts, montagnes et vertes savanes, la faune namibienne sait d’abord faire preuve d’une capacité d’adaptation. Les éléphants du Damaraland peuvent, par exemple, vivre sans eau pendant quatre jours, les oryx des dunes du Namib désert (le plus ancien de la planète) peuvent contrôler leur température… 

Difficile donc de faire une liste exhaustive des animaux susceptibles d’être observés lors d’un voyage en Namibie, mais outre les espèces précitées et la présence de zèbres des montagnes ou de girafes du cap, le pays recense 676 espèces d’oiseaux, dont les pélicans ou les flamands roses sur la côte. 

Un littoral sur lequel on retrouve également des otaries à fourrure, des lions de mer, une colonie de phoques (au cap Cross), sans compter le passage de baleines au large…

Au final, le WWF cite la Namibie comme étant la région sèche la plus riche au monde en termes de biodiversité et indique que « la pluralité des écosystèmes et paysages namibiens permet à de nombreuses espèces de s’épanouir sur l’ensemble du territoire ». 

L'art du Lodge en Namibie

Tous les motards en balade ont déjà ressenti ça : le plaisir d’une journée de moto qui touche à sa fin avec le sentiment d’en avoir pris plein les yeux, éventuellement au sens littéral (!), la poussière collée sur la moto et les vêtements… 

Mais, quoi qu’il en soit, rempli d’une belle journée à ranger dans sa boîte à souvenirs des destinations inoubliables. Invariablement se pose alors la question de cet hébergement déjà réservé mais pourtant inconnu, alors que l’envie du bonne douche pour effacer les premiers signes de fatigue offre déjà une plaisante perspective. Entre la chambre d’hôtel en ville et le camping excentré mais « à la dure », les anglo-saxons ont trouvé une alternative qu’ils partagent volontiers : le lodge. 

En Namibie, dont l’histoire est empreinte de cette culture, c’est cet héritage qui prédomine. Généralement situé à l’orée ou à l’intérieur d’un parc national, le propos du lodge est de prolonger le voyage, grâce à un campement en immersion avec la nature environnante, jusqu’au bout de la nuit. 

Les matériaux de construction (bois massif, pierres naturelles, toiles de coton, etc.), comme les couleurs choisies et le calme général, s’intègrent alors en parfaite harmonie dans le décor.

Le confort et, le cas échéant, le luxe en plus ! Car un lodge a très peu de point commun avec un camping (à part y dormir!) : chambre individuelle, salle de bain privative, on y trouve également souvent une piscine… Aussi, lorsque calme, volupté et bien être s’ajoutent à une esthétique maitrisée dans un décor de paysages exceptionnels, le tout mâtiné d’un sens de l’accueil où qualité de services et discrétion sont de mise, on peut alors tout à fait parler d’art. 

C’est cet art maîtrisé qui est proposé dans les lodges Namibiens. Une ambiance « Out of Africa », au plus près des éléments, à partir de laquelle le voyageur en escale est à-même de profiter aisément du spectacle et des grands espaces de la nature environnante. Installés près d’un point d’eau, pour pouvoir observer les animaux qui viennent boire en fin de journée, dans une réserve naturelle ou au sommet d’un relief pour pouvoir embrasser du regard tout l’horizon sous les lumières rasantes d’un coucher de soleil…

C’est généralement ce à quoi aspirent ces hébergements qui ne se contentent pas d’une efficacité fonctionnelle, mais qui ont l’ambition de faire partie des beaux souvenirs que chacun cherche à rapporter d’un voyage.

Car, comme toujours, c’est la puissance de l’expérience vécue qui vient nourrir un voyage. Dépaysement, rencontres ou découvertes apportent une satisfaction intellectuelle mais, et c’est toute la différence avec des informations livresques ou par écran interposé, elles viennent solliciter les sens. Et il faut bien l’admettre, c’est bien pour ça que les voyages sont irremplaçables !

Rouler à moto sur les pistes de Namibie

Voyager à moto, nous sommes nombreux à trouver ça super ! Notamment pour le contact avec la nature ou avec les populations (facilité par la moto qui détient un fort capital sympathie). Et c’est la raison pour laquelle nous en rêvons beaucoup, et le pratiquons …un peu moins. Or, dans un voyage lointain au guidon d’une moto, vient toujours le moment où une belle route asphaltée se dégrade sérieusement ou disparaît complètement pour laisser place à de la piste !  C’est alors un mélange de sentiments qui prend la main, partagé entre excitation (la sensation de vivre une aventure) et inquiétude (le danger primaire de la moto se rappelle à notre bon souvenir). Et puis, comme pour le voyage tout court, si on en rêve beaucoup, pour la plupart d’entre nous, la pratique du « off road » reste anecdotique, ou à minima irrégulière. 

En l’absence de réflexes inscrits, c’est donc le moment de fouiller sa mémoire pour en ressortir les indications théoriques : penser à se mettre debout, jambes serrées contre la moto mais souples, le regard au loin, ne surtout pas couper les gaz dans le sable, une main sur l’embrayage et l’importance du frein arrière, se placer sur l’avant ou sur l’arrière selon les circonstances (montées et descentes par exemple), etc. Et, bien entendu, revoir ses moyennes horaires à la baisse !

En Namibie, comme dans de nombreux pays « exotiques », les pistes sont largement représentées dans le réseau routier national. Même si elles sont souvent en bon état, elles sont par nature ponctuées de pièges (passages de sable plus ou moins profond, de gravier ou pierres). Elles peuvent aussi être dégradées (« tôle ondulée », créée par les battements répétés des suspensions des véhicules ), aussi en Namibie comme ailleurs, une piste reste imprévisible. Autre évidence : préserver une distance « raisonnable » avec ses camarades. D’abord pour ne pas manger sa poussière, ensuite pour éviter un effet « domino » en cas de chute. Être donc attentif aux autres, à sa conduite mais aussi à son propre état. Mental d’une part (on est en voyage et pas dans une « spéciale » du Paris-Dakar), physique d’autre part. Car si la mécanique de la moto est plus sollicitée que sur la route, la mécanique humaine l’est également (chaleur, fatigue, etc.).

Il reste que emprunter des pistes permet d’atteindre des zones peu visitées et donc d’y faire des rencontres plus « authentiques ». Qu’il s’agisse de paysages rares, de croiser des animaux sauvages (autruches, springboks, éléphants ou  rhinocéros du Damaraland par exemple) mais aussi de faire des rencontres humaines sincères. Car, comme souvent, les lieux difficiles d’accès restent à l’écart du tourisme de masse ou des effets de la mondialisation… Et dans l’aventure à moto, c’est aussi ce que nous recherchons, non ?

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