Asie
Himalaya
à partir de 3068 € / pilote
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2 circuits 14 J.
avril à OCTOBRE
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8 pilotes (solo ou duo)
Depuis 2007, nous accompagnons des groupes à moto en Himalaya. Au cœur d’une des régions les plus isolées de la planète mais aussi des plus spectaculaires, nous traversons les hauts plateaux à 4000 mètres d’altitude en alternant les passages de cols à plus de 5000m, les pistes sauvages, les lacs et les visites des monastères bouddhistes.
L’attention portée à la restauration, aux hébergement et l’accompagnement par une équipe logistique en place depuis 15 ans sont les garants de la réussite de cette aventure.
Oubliez tout ce que vous connaissez de votre monde ! Ici, la diversité culturelle, sociale et spirituelle défie les repères des visiteurs occidentaux. La vie est imprégnée de traditions millénaires, où les rituels religieux et les célébrations culturelles rythment le quotidien. Oubliez les normes occidentales d’ordre et d’efficacité, adoptez une philosophie de flexibilité, d’ouverture d’esprit et d’adaptabilité.
L’Himalaya est un véritable carrefour de cultures. Des cimes du Ladakh aux vallées luxuriantes du Népal, en passant par le mystique royaume du Mustang, le Bhoutan et le Sikkim, chaque région révèle des traditions et des coutumes ancestrales. Voyager en Royal Enfield vous permet de vous immerger pleinement dans cette diversité culturelle, de rencontrer des communautés isolées, de découvrir des modes de vie authentiques.
Explorer l’Himalaya à moto est une aventure exceptionnelle. Pour maximiser votre expérience et garantir un voyage en toute sécurité, il est crucial de planifier votre périple en fonction des saisons.
De juin à septembre, l’Himalaya se révèle sous son meilleur jour. Cette période correspond à la saison estivale dans la région, avec des routes dégagées et des cols ouverts comme le Khardung La et le Chang La. Les températures sont clémentes, offrant des conditions parfaites pour les motards. Les paysages himalayens, avec leurs montagnes imposantes et leurs lacs cristallins, sont tout simplement à couper le souffle.
Juin :
Le mois de juin est idéal pour ceux qui souhaitent éviter la foule tout en profitant de conditions favorables.
Juillet à août : Le pic de fréquentation. Ce sont les mois les plus populaires pour un voyage à moto dans l’Himalaya. Les routes principales sont généralement en bon état, bien que la popularité de la saison attire un grand nombre de visiteurs.
Septembre :
Le mois de septembre est idéal pour un voyage à moto tranquille dans l’Himalaya. Les conditions météo restent favorables, avec des températures confortables et moins de voyageurs sur les routes.
Des déserts montagneux, des paysages lunaires, des successions de monastères bouddhistes tibétains face aux plus hauts sommets du monde, c’est bien la région reculée du nord de l’Inde, le Ladakh !
Le Ladakh, signifiant littéralement « pays des hauts cols », est aussi appelé « petit Tibet ». La région se situe au nord de l’Inde, entourée des montagnes de l’Himalaya. La majeure partie de son territoire dépasse 3 000 m d’altitude. La ville principale est Leh, qui possède un aéroport la reliant à New Delhi en 1h30 par vol intérieur. La plupart des habitants parlent le ladakhi, un dialecte proche du tibétain. La majorité des Ladakhis pratiquent le bouddhisme, et une part importante suit l’islam.
Au nord, la vallée de la Nubra s’étend, irriguée par les eaux des glaciers de la chaîne du Karakoram. La vallée abrite la rivière Nubra, qui rejoint ensuite la rivière Shyrok. Les sédiments déplacés par la fonte des glaciers entre l’hiver et l’été forment des dunes, où habitent des chameaux à plus de 3 000 mètres d’altitude. À l’est, les vallées resserrées laissent place à des hauts plateaux, le paradis des yaks, parsemé de lacs. Les lacs Tso Kar, Pangong Tso et Tso Moriri offrent des paysages à la beauté énigmatique où les montagnes se reflètent parfaitement à leur surface. Au sud et à l’ouest, les montagnes du Zanskar s’étendent, désertiques et parsemées de quelques villages avec leurs monastères perchés.
Dès les premiers tours de roue, l’air pur des montagnes himalayennes vous enveloppe, procurant une sensation de ressourcement incomparable.
Monastères perchés, temples hindous majestueux, sommets parmi les plus hauts du monde, et ciel d’un bleu profond se succèdent pour offrir des panoramas époustouflants.
La Royal Enfield, avec sa robustesse légendaire, est la compagne idéale pour affronter les terrains variés de l’Himalaya. Accompagné de son doux ronronnement, vous arpentez les routes sinueuses et les cols vertigineux en traversant à de nombreuses reprises des gués impressionnant.
Emprunter les anciennes routes caravanières, telles que la mythique Transhimalayenne, c’est voyager dans le temps. Ces chemins, jadis parcourus par des caravanes transportant des trésors, offrent aujourd’hui aux motards une plongée fascinante dans l’histoire. Vous découvrirez des monastères ancestraux et des sites historiques qui témoignent de l’époque glorieuse des échanges commerciaux entre l’Inde et le Tibet.
Ne cherchez pas le « tout-confort » ici. Dans des régions si isolées, on est heureux d’obtenir une bassine d’eau chaude et un plat mijoté le soir à l’étape. Notre équipe se plie en quatre pour vous apporter toute la satisfaction malgré des conditions parfois difficiles à ces altitudes très élevées.
Plus qu’une simple aventure motorisée, ce voyage à travers l’Himalaya est une expérience transformative. Vous rentrerez de ce périple, c’est sûr, avec un regard neuf sur le monde, enrichi par les rencontres et les paysages grandioses.
L’Himalaya est un territoire fascinant, doté d’une structure écologique unique. Ce territoire, humide au sud et aride au nord, est riche en espèces faunistiques terrestres. Ses caractéristiques géographiques hors norme en font un espace de fascination depuis des millénaires. Neuf des dix plus hauts sommets du monde, dont le mont Everest, se situent dans l’Himalaya. Ces montagnes sont la source de certains des principaux fleuves asiatiques. Cet espace accueille plus de 900 espèces d’oiseaux, 200 amphibiens et reptiles, ainsi que près de 300 espèces de mammifères, dont 163 sont menacées à l’échelle mondiale. Parmi elles, on trouve les trois plus grands herbivores d’Asie (l’éléphant, le rhinocéros et le buffle) et son plus grand carnivore, le tigre. Cet espace est donc un véritable sanctuaire d’espèces animales observables nulle part ailleurs dans le monde.
Parmi les 300 espèces de mammifères recensées, seulement une douzaine est endémique. Parmi elles, le Sanglier nain présent dans le Parc National de Manas et l’Ecureuil volant, en danger critique d’extinction. En basse altitude, la faune est typique de la zone tropicale avec l’éléphant d’Asie, le rhinocéros et le tigre du Bengale. En moyenne altitude, jusqu’à 3 500 m, on rencontre des espèces typiques de zone tempérée comme le renard, la marmotte ou le loup. Plus haut, habitent notamment des chèvres sauvages, le mouton urial, le chamois goral, la chèvre pashmina ou encore la très rare gazelle himalayenne. Sur les 200 espèces d’amphibiens et de reptiles présentes, près de la moitié sont endémiques. Chez les insectes, la grande variété des espèces de papillons et la présence d’abeilles géantes sont à signaler.
L’Himalaya possède également un grand nombre de variétés d’oiseaux, faisant de la région un hotspot pour les amoureux d’ornithologie avec près de 980 espèces enregistrées, dont seulement une quinzaine sont endémiques. Parmi elles, la caille de l’Himalaya, en danger critique d’extinction, le Faisan de Wallich, la Mésange à gorge blanche ou encore le Bouvreuil orange. Certains des plus grands oiseaux d’Asie vivent dans cette zone, comme les vautours et les calaos, menacés par les activités humaines qui se sont développées dans la région. La destruction des forêts de feuillus aux basses et moyennes altitudes entraîne des problèmes lors de la nidification et le manque de ressources en nourriture.
La variété de la faune dans cet espace aux conditions climatiques parfois extrêmes, nous force à admettre que l’Himalaya est un paradis pour les amoureux de la nature !
De nombreux itinéraires sont faisables à moto au Ladakh entre les cols, les lacs, les splendides vallées de l’Indus et de la Nubra, et la mythique transhimalayenne. Parmi les différents cols himalayens situés dans le Ladakh, celui de Khardung La est un incontournable pour les aventuriers à moto. La route d’accès au col est considérée comme étant la route carrossable la plus haute du monde, une ascension pour les routards téméraires. La voirie indique le passage à 5 602 m d’altitude. Le GPS, cependant, enregistre un peu moins : 5 359 m.
Le col de Khardung La, à 40 minute de Leh par la voirie, est la porte d’entrée vers les vallées de la Nubra et de Shyrok. La route est inégale, les premiers kilomètres asphaltés se transformant rapidement en une piste plus chaotique. Cette route, certes excitante, peut s’avérer dangereuse, nécessitant quelques préparatifs.
Le plus important est l’acclimatation à l’altitude avant d’entamer l’ascension, car un mal des montagnes n’est vraiment pas une partie de plaisir. Il est crucial d’avoir de l’eau et de la nourriture énergisante pour pallier la déshydratation et les baisses d’énergie. Enfin, il est conseillé d’avoir de l’oxygène avec soi. La meilleure période pour passer le col de Khardung La est en été, car les risques de neige sont moins importants (mais pas exclus). Les températures sont également plus surmontables, pouvant atteindre 20 degrés.
Depuis le col, le panorama sur les routes sinueuses et la vallée laisse sans voix. La route est ouverte depuis 1988. Cependant, son histoire ne débute pas là : le col était autrefois un point de passage important des routes de la soie entre Leh et Kashgar. Il est également stratégique pour l’Inde puisqu’il constitue un accès privilégié vers le glacier de Siachen, revendiqué par le Pakistan. Un autre fait marquant est le Khardung La Challenge, une des courses les plus difficiles au monde, avec un ultra-marathon de 72 km dont le parcours se fait à plus de 4 200 m d’altitude. Un rendez-vous sportif pour les coureurs de l’extrême.
Le Khardung La est donc un col intimidant qui se fait sentir comme étant l’un des sommets du monde, également connu sous le nom de « col du château inférieur », une véritable inspiration pour une expédition à moto.
Au Ladakh, on aperçoit vite les stupas blancs, les moines en robe rouge et les innombrables drapeaux colorés flottant dans le vent. Le bouddhisme est bien la religion dominante sur ce territoire et cela depuis plusieurs siècles. Presque tous les villages du Ladakh possèdent leurs monastères, aussi appelés gompas (« lieux solitaires » en ladakhi). La plupart du temps, ils se situent un peu en retrait du village, surplombant une colline, certains datant du XIème siècle.
La liste des monastères du Ladakh serait longue à dresser, et ils mériteraient tous d’être mentionnés. Cependant, nous verrons ci-dessous les six immanquables lors d’une venue au Ladakh :
Les monastères au Ladakh sont des lieux vivants. Ce sont d’abord des lieux de vie, sortes de villages dans le village. Les moines y ont leurs habitations. Mais ce sont surtout des lieux d’enseignement du bouddhisme, selon les différentes écoles et mouvements véhiculés par les nombreux courants et grands maîtres de la religion.
Que ce soit dans les villages ou les monastères, les Ladakhis sont toujours accueillants. La visite de ces lieux de cultes, dans le décor à couper le souffle de l’Himalaya, ne peut appeler qu’au silence. S’imprégner de la culture bouddhique au Ladakh par la visite des nombreux monastères ajoutera sans aucun doute une touche de spiritualité à ce voyage.
Créé en 1981 dans la région du Ladakh, le Parc National Hémis se situe à 50 km à l’ouest de la ville de Leh en suivant la route qui longe l’Indus jusqu’à la confluence avec le fleuve Zanskar. Haut dans l’Himalaya, ce parc naturel est à une altitude variant de 3 000 m à 6 000 m, parfois appelé « le petit Tibet indien ». Initialement, il occupait une superficie de 600 km² d’aires protégées, mais dans les années 90, il s’est étendu à 4 400 km². Ce qui en fait un des hauts lieux de la protection de la biodiversité en Inde et en Asie. C’est le seul parc national en Inde qui se trouve au nord de l’Himalaya. Il abrite un certain nombre d’espèces de mammifères en voie de disparition, parmi lesquelles le léopard des neiges, aussi appelé panthère des neiges.
Le désert froid et la steppe alpine du Ladakh possèdent une flore spécifique à son climat. Elle se compose de forêts de pins, de zones arbustives, de prairies, ainsi que de végétation de toundra alpine. La faune s’est également adaptée, avec de nombreux mammifères et oiseaux vivant dans ce climat extrême de l’Himalaya. Beaucoup d’animaux du Ladakh présents dans le parc font partie des espèces menacées, tels que le léopard des neiges, le loup du Tibet, le mouflon du Tibet et la grue à cou noir. On peut aussi croiser d’innombrables animaux comme le bouquetin, le bharal ou « mouton bleu », le kiang (l’âne sauvage tibétain), naturellement curieux, ou encore la marmotte. Les amoureux des oiseaux trouveront aussi leur bonheur : pinsons, rouges-gorges, huppes et aigles royaux sont fréquemment observables. Enfin, le parc est mondialement connu pour abriter la plus dense population de léopard des neiges, avec pas moins de 200 individus. L’espèce est difficile à voir, se camouflant parfaitement avec l’environnement blanc en hiver. Les observer nécessite un œil expert, la meilleure saison pour le faire étant à la fin de l’hiver.
L’écosystème unique du parc d’Hémis offre donc une chance aux passionnés et admirateurs de la faune sauvage d’observer certaines des espèces les plus belles et les plus rares, avec pour toile de fond le ciel bleu, les pics enneigés et les montagnes escarpées.
Le parc offre un certain nombre d’itinéraires pour la randonnée de la mi-juin à la mi-octobre ; ces itinéraires de trekking sont parmi les plus populaires au Ladakh, comme le trek de la vallée de Markha et le trek de Spituk à Stok par le col de Ganda La. Les différents circuits dans cet endroit paradisiaque permettent de découvrir des espèces endémiques d’oiseaux ou encore de rencontrer des yaks et des ânes. Le parc est aussi un point de départ pour les amateurs d’alpinisme. Le pic Stok Kangri (6 153 m) et le pic Kang Yatse (6 496 m) attirent chaque année de nombreuses personnes.
L’immensité, les hautes montagnes, les vallées, les monastères, l’hospitalité de la population et la spiritualité de la région en font un paradis pour les amateurs de nature et d’aventure. De nombreux camps de base permettent de préparer des départs avant l’ascension des sommets himalayens. Soyez ouvert à toutes les expériences que la destination a à offrir, soyez curieux, il y a tellement de choses à voir dans la nature sauvage enneigée du Parc National d’Hémis.
Entre les sommets de l’Himalaya, la vallée du Zanskar, située dans la région du Ladakh, porte le nom du fleuve qui la traverse. Cette vallée est restée isolée pendant des siècles. Coupée du reste du monde en raison de contraintes géographiques, le Zanskar est resté un haut lieu de la culture bouddhiste tibétaine traditionnelle. Parsemée de monastères accrochés à flanc de montagne, en empruntant la piste, on rejoint la vallée du Zanskar. Les routes carrossables de la région figurent parmi les plus hautes du monde ! La Transhimalayenne est un ensemble de routes qui serpentent en altitude entre l’Inde, le Tibet et le Népal. Elle est difficile. En été, entre les canyons de l’Himalaya, le fleuve Zanskar se déchaîne. En hiver, il gèle intégralement, se transformant en une route de glace. La route est ainsi bloquée 7 mois de l’année par les chutes de neige. Perpétuellement en travaux, la route ne cesse de s’améliorer malgré certaines parties difficilement carrossables : terre, sable, boue, passages de gués…
Il y a quelques années encore, seule une route, établie en 1979, permettait de relier la vallée à Kargil. Avant sa construction, l’unique moyen d’atteindre ou de sortir de la vallée du Zanskar en été était une longue route appelée Penzi La à travers les cols. En hiver, cette route est impraticable avec la neige. Les habitants circulent alors sur le Zanskar gelé. La question de la route et du désenclavement de la vallée a fait débat.
Certains perçoivent la construction de cette route comme la fin annoncée d’une terre préservée. Ils y voient la fermeture des chemins de treks et la fin d’un mode de vie « authentique ». Cependant, la construction de ces nouvelles routes enrichit aussi les possibilités et surtout prolonge la période touristique propice, donc bénéfique pour l’économie. Les voyageurs pourront découvrir ces nouvelles voies avec de nouveaux treks et de nouvelles visites culturelles, permettant de proposer une vision plus riche du Ladakh-Zanskar.
Pour d’autres, la construction et l’entretien d’une route sont salvateurs, permettant de rompre l’isolement et donnant un accès plus facile aux structures publiques (écoles, hôpitaux). La réduction du nombre de personnes décédées en traversant la rivière gelée en est un exemple concret. En effet, au meilleur de la saison, il faut 24 heures pour atteindre l’hôpital par les pistes. Les 7 mois d’enclavement sans structure médicale, sans ravitaillement et sans échange de nouvelles avec des proches ont conduit les habitants à réclamer l’accélération de la construction de cette route. Le gouvernement indien a ainsi poursuivi la construction et l’amélioration des routes au Ladakh, telle que la nouvelle route entre Leh et Padum, le long du Zanskar.
Que ce soit sur les nouvelles ou anciennes pistes, une chose est sûre : la conduite en Inde est quelque peu déroutante et le klaxon est roi. Suivre les routes du Zanskar est une épreuve réservée aux aventuriers qui ne craignent pas de vivre des situations extrêmes !
On ne repart pas du Ladakh sans le souvenir du reflet de l’Himalaya dans ses lacs aux eaux salées. Les lacs d’altitude au Ladakh sont nombreux : Tso Moriri, Pangong, Tso Kar. Ils sont alimentés par la fonte des glaciers environnants. Ce sont des écosystèmes importants dans la région et des lieux propices pour observer la grande variété d’oiseaux vivant à leurs abords.
Le lac Tso Moriri, ou « lac de montagne », se situe au sud-est du Ladakh à une altitude de 4 522 m, ce qui en fait le plus grand des lacs de haute altitude. Il est l’un des plus beaux lacs du Ladakh. Autour, une terre vierge de plaine aride, avec les hautes montagnes enneigées se reflétant dans ses eaux limpides. Il est placé sur le plateau de Changtang, une zone humide dont les environs sont protégés. L’accès au lac est limité à l’été. Celui-ci est entouré de pics atteignant pour certains plus de 6 000 m, et il est le lieu de passage pour les communautés pastorales. Aux alentours, on croise bon nombre de yaks, chevaux, moutons et chèvres, car les éleveurs de Changpa se servent de ses terres comme pâturage. C’est aussi un lieu idéal pour l’observation des oiseaux. Trente-quatre espèces vivent aux bords du lac. Sur la rive ouest du lac, le monastère de Korzok, fondé au milieu du XIXème siècle, attire touristes et pèlerins.
Le lac Pangong, ou Pangong Tso, « lac de haute prairie », est situé dans l’Himalaya, à une altitude d’environ 4 250 m. Il s’étend à l’est du Ladakh, à cheval entre l’Inde et le Tibet. Les deux tiers de sa longueur sont en territoire tibétain. Auparavant alimenté par le Shyok, un affluent de l’Indus, il l’est aujourd’hui par deux ruisseaux en raison de la construction de barrages en amont. En hiver, il gèle complètement bien que son eau soit salée. Le lac possède une riche biodiversité. Il est le lieu de reproduction d’une grande variété d’oiseaux migrateurs, tels que l’oie à tête barrée et les canards brahminis. Les alentours du lac sont habités par bon nombre de mammifères comme le kiang (âne sauvage) et la marmotte. Pour se rendre au lac, il faut compter 8 heures de route de montagne, pas toujours simple, depuis Leh. L’accès au lac pour les touristes est possible entre mai et septembre, sous condition d’un permis de passage valable 7 jours et non renouvelable. Il est un point de départ idéal pour faire de la randonnée, du camping et allumer un feu sous le vaste panorama d’un ciel étoilé.
Tso Kar est le plus petit mais le plus haut des trois lacs alpins du Ladakh. On l’appelle aussi lac Blanc en raison des quantités de sels qui se déposent sur ses rives. Il est également réputé chez les amateurs d’ornithologie, car les marais entourant le lac abritent plusieurs espèces d’oiseaux rares comme la grue à cou noir, qui viennent à Tso Kar pour pondre leurs œufs. La vue de l’oiseau survolant le lac, sur fond de plaines et montagnes enneigées, est un spectacle magique. On y retrouve aussi d’autres espèces comme la gazelle tibétaine, le loup tibétain, le kiang et la marmotte. Les Ladakhis de cette zone gagnent pour beaucoup leur vie en ramassant le sel sur les rives du lac.
Les belles nuances de couleur bleue de ces trois lacs, les paysages pittoresques, la faune et la flore donnent aux lacs du Ladakh une sensation extrêmement romantique, le genre de destination qui émeut.
Siège : 20 Avenue des Sorbiers – Uccle 1180 – Belgique
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