Madagascar est une destination de rêve pour les amateurs de moto, offrant des paysages à couper le souffle et des routes panoramiques pour les aventuriers. La Grande Île est caractérisée par une grande variété de paysages. Les voyageurs à moto auront l’occasion de découvrir ces paysages uniques tout en appréciant la gastronomie locale et la culture malgache.
Depuis 2017, l’agence Mono500 propose d’explorer l’île rouge sur des motos Royal Enfield. Sur l’île, la RN7, la route la plus populaire pour explorer l’île, est globalement bien entretenue et moins fréquentée qu’avant grâce au développement progressif du réseau routier. Néanmoins, les pistes peuvent être délicieuses ou impraticables s’il a plu, il est donc, préférable de rouler de jour et d’être accompagné par une personne qui connait le terrain, l’équipe de Mono500 qui possède plus de vingt ans d’expérience et d’aventures sur l’île.
En effet, en connaissant bien le pays Mono500 a accès à des sites plus isolés du tourisme de masse. Les villes et villages de brousse peuvent être bondés, surtout à l’heure du marché le matin, mais avec l’expertise, il est possible de découvrir des endroits cachés et inexplorés. Les routes à travers Madagascar sont souvent cahoteuses, ce qui rend le voyage en moto encore plus palpitant. Dans la région de Nosy Be, par exemple, les panoramas sur les plages et la mer cristalline sont époustouflants. Les routes de l’est de Madagascar, quant à elles, traversent des forêts denses et de nombreux petits villages traditionnels, offrant une expérience authentique de la vie quotidienne malgache. Il faut être vigilant à la corruption sur les routes du pays et toujours être à deux motos pour des raisons de sécurité. En somme, partir en moto avec Mono500 pour explorer l’île rouge vous assure une aventure unique et une expérience de voyage en toute sécurité.
Une cuisine multiculturelle: savoureuse et épicée
Sur la route, dans les petits restaurants locaux, les marchés traditionnels ou sur auprès des vendeurs ambulants, la cuisine malgache sera sans aucun doute votre meilleure excuse pour vous arrêter. Madagascar présente une identité culturelle d’une riche diversité. Avec des influences d’Afrique, d’Inde et d’Asie, la population malgache compte en fait 18 populations ethniques. Les origines étant si variées, la cuisine malgache est un éventail cosmopolite de saveurs et d’épices. Elle est le reflet de son histoire, complexe et aux influences multiples. Généreuse et épicé, souvent apparentée à la cuisine créole, la cuisine reflète l’influence des migrants d’Asie du Sud-Est, d’Afrique, d’Océanie, d’Inde, de Chine et d’Europe qui se sont établis sur l’île au cours de son histoire. On retrouve à la fois les produits de la mer et à la fois les produits de la terre toujours en ration copieuse, savoureuse et relevée. Les parfums de la cuisine malgache sont donnés par l’utilisation des épices : gingembre, poivre, girofle, muscade, etc. Beignets sucrés, brochettes, fruits, la cuisine ambulante est incontournable sur l’île. Côté boissons, on peut boire thé, café, vin, bière et rhum produit sur l’île. Que ce soit à table ou sa street food, on s’en prend plein les papilles. Parmi les plats les plus célèbres, on trouve le ravitoto, un plat à base de feuilles de manioc pilées, de porc et de riz, ainsi que le romazava, une soupe de viande et de légumes servie avec du riz. Les fruits de mer frais sont également très prisés sur l’île, avec des plats tels que le vary amin’anana (riz aux brèdes) accompagné de poissons grillés.
La gamme de plats consommés à Madagascar au xxie siècle offre un aperçu de l’histoire unique de l’île et de la diversité des peuples l’habitant aujourd’hui. Le repas classique malgache est fait de riz et d’un accompagnement. La cuisine malgache tout en étant traditionnelle assimile les influences culturelles des nouveaux arrivant de l’île. Le riz, vary en malgache, accompagne le loaka (plat). Plusieurs variétés de riz sont consommées, le riz rouge avec son arôme noisette est particulièrement apprécié sur l’île. Les loakas végétarien ou à base de viande sont souvent composées d’une sauce épicée avec du gingembre, des oignons, de l’ail, de la tomate, de la vanille, ou encore du curry.
Le riz est au départ planté à sec ou cultivé dans les plaines marécageuses puis les rizières irriguées sont adoptées dans les hauts-plateaux aux alentours de 1600, d’abord au sud puis au nord. Au XVIIIème s., les rizières en terrasse sont installées dans le centre faisant disparaitre la forêt originale de la région. Au début du XIXème siècle, nombre de commerçant indien s’établissent à Majunga, port de la côte du nord-ouest. Ils rendent populaires les currys et les sambos (samoussas) que l’on retrouve aujourd’hui partout chez les marchands ambulants. Fin du XIXème siècle, l’installation du gouvernement colonial français introduit de nombreuses nouveautés dans les cuisines locales. Certains nouveaux noms d’aliments sont dérivés du français. Les Français ont également introduit le foie gras, désormais produit localement, et popularisé une salade de macaroni froide mélangée à des légumes blanchis inspirée de la macédoine de légumes. La noix de coco devient un ingrédient régulier de la cuisine côtière, et la vanille a commencé à être utilisée dans des sauces pour des plats de volailles et de fruits de mer. On peut s’offrir d’excellents magrets, confits de canard mais aussi du foie gras malgache. On retrouve aussi sur l’île les classiques des boulangeries française, croissants et brioches aux petits déjeuners. Au début du XXème s. le Général Joseph Gallieni, premier gouverneur général de la colonie de Madagascar, sollicite 3 000 travailleurs chinois pour la construction de la ligne de chemin de fer entre Antananarivo et Toamasina. Les migrants chinois ont introduit beaucoup de plats faisant maintenant partie de la cuisine populaire urbaine comme le riz cantonais, les soupes de nouilles et les nems.
Les spécialités locales à ne pas manquer sont le ravitoto. Il est préparé avec des feuilles de manioc pilées et de la viande de porc souvent assaisonnée de gingembre et d’une pointe de coco. Le romazava à base de mafana, sorte d’épinard et de viande de zébu le tout mijoté, un délice. Les adeptes de la cacahuète seront séduits par le koba une pâtisserie traditionnelle à base de cacahuètes enveloppé dans une feuille de bananier. Si d’aspect son allure ne fait pas l’unanimité les amateurs de douceurs sucrées seront pour sûrs séduits. Les plus gourmands choisiront de goûter les mofo baolina, beignets au petit goût de vanille ou les mofo akondro à la banane. L’emblème de la street food est la masikita, une brochette marinée. On en trouve pour tous les goûts. Elle est souvent accompagnée d’une dose de achard (condiment local) pimenté. On peut aussi acheter des sambos, très semblable aux samoussas. Ils sont faits à base de viande hachée généralement relevée au massalé (alternative au curry), ail et oignon. Chaque cuisto à sa recette secrète.
Le ranonapango est la boisson la plus populaire de l’île. Elle est obtenue à partir du riz brûlé ramassé au fond des casseroles et chauffé avec de l’eau. On prête à cette boisson certaines vertus curatives. À vous de tester ! Quelques délices immanquables dans les jus celui de la grenadelle (ou fruit de la passion), la mangue, le tamarin, le litchi… Les Malgaches les consomment assez sucrés. La Three Horses Beer, une bière blonde est LA bière du pays. Elle est en vente partout. Le rhum est la boisson « nationale ». Le plus réputé est le Dzama. Vous pourrez trouver toutes les variantes de rhums arrangés possibles.
La cuisine malgache est le reflet des cultures et influences historiques diverses qu’à rencontrer l’île. Partir sur les routes du pays, c’est aussi faire un tour d’horizon de sa cuisine riche, savoureuse et métissée ! En somme, faire un voyage à moto à Madagascar, c’est une aventure unique qui permet de découvrir des paysages spectaculaires, une culture riche et une gastronomie savoureuse. Les routes pittoresques, la délicieuse nourriture locale et l’hospitalité malgache font une expérience inoubliable pour les motards passionnés.
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