Amérique Latine
Argentine
à partir de 3550 € / pilote
|
2 circuits 10 J. / 14 J.
avril à décembre
|
8 pilotes (solo ou duo)
L’Argentine, terre de contrastes et d’aventures, est le berceau de Mono 500.
C’est ici, au pied des Andes et au cœur des pampas, que notre agence de voyages moto a vu le jour.
Forts de 12 années d’expérience sur ces routes emblématiques, nous avons tissé des liens profonds avec ce pays qui offre des paysages à couper le souffle et une culture vibrante.
Tant de fois nous avons arpenté ces terres sans jamais nous lasser. Du nord-ouest argentin jusqu’aux confins de la Patagonie… Chaque portion de la mythique Route 40, chaque montée vers les Andes, nous rappelle pourquoi nous avons choisi de faire de l’Argentine notre terrain de jeu !
Loin des itinéraires touristiques classiques, nous vous invitons à découvrir le pays du Che Guevara sous un angle authentique. Voyager à moto en Argentine, c’est s’immerger dans un monde où la convivialité des Argentins et la beauté des paysages se conjuguent à la perfection.
Deuxième pays le plus vaste d’Amérique du Sud, l’Argentine offre le luxe le plus recherché de nos jours : l’espace. Nous avons exploré ce pays fascinant avec l’ambition de vous faire découvrir ses plus belles régions à deux roues. Particulièrement adaptée aux voyageurs à moto en quête de dépaysement et de grands espaces, l’Argentine est un véritable condensé de merveilles : des vignobles de Cafayate jusqu’aux plateaux andins, en passant par d’impressionnants canyons et des déserts arides, des lacs salés aux rivières cristallines, chaque étape est un vrai bonheur pour les âmes éprises de liberté. Lorsque se profilent enfin les pics acérés du Fitz Roy ou les glaciers millénaires du Perito Moreno qui annoncent la proximité d’Ushuaia et du bout du monde, vous apprécierez une pause bien méritée. Que ce soit autour d’un maté ou d’un asado chez les gauchos de la pampa, les argentins vous accueilleront comme un ami avec la fierté qu’on leur connaît.
Le nord-ouest argentin, comprenant les provinces de La Rioja, Catamarca, Tucumán, Salta et Jujuy, est une destination idéale pour les voyages à moto, accessible toute l’année.
Toutefois, les conditions de conduite varient selon les saisons :
Hiver Austral (Juin à Août) : Les températures peuvent être fraîches, surtout en altitude où elles peuvent devenir négatives. Cependant, cette saison est généralement sèche, avec peu de risques de neige, ce qui rend la conduite plus sûre.
Été Austral (janvier à Mars) : Cette période est marquée par des pluies fréquentes, particulièrement dans le nord. Cela peut rendre certaines routes impraticables, et il est conseillé d’éviter de rester trop longtemps autour de Salta.
Les mois les plus propices pour explorer cette région à moto sont avril, mai, août, septembre, octobre et novembre, lorsque les conditions climatiques sont idéales, avec des températures agréables et peu de précipitations.
Il est également possible de traverser la Cordillère des Andes vers le Chili toute l’année via des passages tels que le Paso de San Francisco, le Paso de Sico ou le Paso de Jama, où les chutes de neige sont rares. Cependant, au sud, à partir de San Juan, certains itinéraires peuvent être enneigés en hiver.
En résumé, les meilleures périodes pour un voyage à moto dans le nord-ouest argentin sont l’automne (avril-mai) et le printemps (octobre-novembre), tout en évitant la saison des pluies de décembre à mars.
Route emblématique du sud de l’Amérique et chemin initiatique pour les jeunes Argentins en fin d’études, qui doivent la parcourir de bout en bout avant d’intégrer leurs vies d’adultes, la Ruta 40 incarne l’aventure même.
Cette route australe est l’une des principales du pays. Elle commence à Rio de Gallegos, au sud de la Patagonie, et se termine 5 200 km plus loin, à la frontière avec la Bolivie. Pas toujours asphaltée, elle traverse pas moins de 20 parcs nationaux, passe 27 cols carrossables dont celui de l’Acay à 5 000 mètres d’altitude, le plus haut du continent américain. La Route 40 traverse les régions du Nord-Ouest de l’Argentine et offre une diversité de paysages incomparable. Les pistes adjacentes, rarement rectilignes, s’appellent ici les Cuestas (côte), Cornisas (corniche) ou Quebradas (vallée encaissée)…
Au départ de Salta, la cornisa est une petite route sinueuse qui traverse une forêt dense. À peine partis, les virages serrés s’enchaînent sur une portion parfaitement asphaltée qui ne dépasse pas les 4 mètres de large par endroits. L’arrivée à Jujuy marque le début de la fameuse Quebrada de Humahuaca.
Cette chaîne montagneuse, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, présente une palette de couleurs impressionnante. À l’est, une piste caillassée bifurque vers Iruya. À la frontière des provinces de Salta et de Jujuy, le col du Condor offre une vue à couper le souffle sur le canyon au fond duquel se niche ce petit village oublié. Perchée à 2 780 mètres d’altitude, enclavée entre les hautes montagnes de la Cordillère des Andes, cette localité accrochée à des falaises abruptes apparaît comme un mirage. En nous levant aux aurores, nous pourrons contempler le réveil des condors : les courants ascendants d’air chaud les invitent à quitter leur nid, ils déploient alors leurs ailes à la phénoménale envergure et s’élancent, gracieux et impressionnants, au-dessus du canyon.
Tout au nord, à la frontière bolivienne, c’est une belle piste d’une cinquantaine de kilomètres qui mène à Yavi, un village hors du temps. Il abrite 210 âmes et une magnifique église, la plus ancienne du pays. Plus loin sur les hauts plateaux, là où le goudron n’est pas encore arrivé, les pistes de sable tassé conduisent au canyon Angosto à travers des paysages désolés. Regardez bien autour de vous, là-haut, sur les plateaux de l’Altiplano, il n’est pas rare de croiser des troupeaux de vigognes, ces gazelles des Andes qui se pavanent sur le bord des routes et dressent leurs oreilles curieuses sur notre passage. Il faut s’engouffrer sur plus de 80 km dans l’immensité de cette pampa aride pour découvrir la fameuse Lagune de los Pozuelos. À plus de 3 500 mètres d’altitude, cette étendue d’eau salée aux reflets turquoise, déclarée parc national, accueille près de 40 espèces d’oiseaux dont 25 000 flamants roses. Le jour suivant, au départ du village de Tilcara, changement de décor, pour gravir le sommet de la Cuesta de Lipan. Une ascension de 396 virages en épingles culminant à 4 170 mètres d’altitude avec plus de 2000 mètres de dénivelé positif dans un enrobé parfait. Ses lacets offrent le terrain de jeux idéal pour le motard en quête de sensations !
Arrivés au sommet de la Cuesta de Lipan, nous apercevons une tâche blanche immaculée : l’immense salar des Salinas Grandes, posé là, au beau milieu de l’Altiplano. Sur cette étendue démesurée, rien ne vient contrer la ligne d’horizon, l’air est pur, le ride jouissif et le mot liberté prend ici tout son sens. C’est l’incarnation même des grands espaces argentins. À elle-seule, cette traversée est l’une des destinations incontournables de tous les voyageurs d’Amérique Latine. Empruntée par les pilotes du nouveau Dakar de 2009 à 2017, la piste qui suit est l’une des plus exigeantes du parcours : tôle ondulée, nids de poule, bacs à sable… Accrochez-vous, cette portion rebelle peut secouer les pilotes les plus aguerris.
Seuls au monde, les véhicules sont une espèce rare sur ces étendues vierges en plein cœur de la chaîne des Andes, à la frontière chilienne. Tandis que l’oxygène se raréfie, l’air se rafraîchit à l’approche du point le plus haut du parcours, situé à 4 600 mètres d’altitude. C’est là que s’élève le majestueux Volcan Tuzgle dont les coulées de lave sont encore bien visibles. Avant de rejoindre le village minier de San Antonio de Los Cobres, s’élève au-dessus des têtes le Viaduc de Povorilla, haut de 35 mètres, celui-là même qui inspira Hergé pour son album « Le Temple du Soleil ».
« Il ne possède rien. Il se pourrait qu’il soit le plus indépendant, le plus libre et le plus heureux des hommes : il est d’une indifférence totale quant à son avenir et vit simplement au jour le jour. » Lancés sur les routes du territoire argentin, nous partons à la rencontre de la figure emblématique des régions andines. Le Gaucho est un peu le cow-boy argentin. Cavalier aguerri, il est celui chargé de garder le troupeau. En Argentine, il représente la fierté, l’humilité face aux éléments et il est l’archétype du défenseur des valeurs essentielles de l’être argentin. Historiquement, le gaucho naît de la rencontre entre l’Européen et l’autochtone, il est souvent métis (Espagnol, Indien, Portugais), déserteur, marin échappé, rebelle et rejeté par la société. C’est un individu à part socialement, qui a ses propres codes, règles et lois d’usage. Ceux qui subsistent, même s’ils sont plus ou moins sédentarisés, restent indomptables et changent souvent d’estancia. Nomades à cheval, solitaires ou en petit groupe, ils sont toujours munis d’un « lazo », d’un couteau et des boleadoras, trois pierres rondes unies par des fils de cuir tressés qui sont une arme redoutable une fois lancées dans les pattes d’un animal.
À la sortie d’un canyon, la paisible Cafayate dont on dit qu’elle est « le paradis où le soleil et le bon vin règnent », est lovée au cœur de 1 200 hectares de vignobles. Une halte idéale pour partir à la découverte des meilleurs cépages de la région andine, déguster un Malbec au milieu des vignes et recharger les batteries après plusieurs jours sur la route. Une soixantaine de kilomètres plus bas, le site archéologique des ruines sacrées de Quilmes nous transporte au temps de l’Empire Inca. Dès le lendemain, les vignobles verdoyants de Cafayate laisseront place à la mythique Route 40.
Au départ de Cafayate, après une cinquantaine de kilomètres et la traversée de quelques villages isolés, la piste se rétrécit avant l’arrivée aux gorges de « Las Flechas », spectaculaires plaques rocheuses qui pointent leurs écailles à la verticale. Sur ces pistes exigeantes où passaient les traces du rallye Dakar, les pilotes fusaient à 150 km/h!
Le décor désertique, poussiéreux, est digne de scènes de westerns. Nous ne croisons d’ailleurs que quelques gauchos coiffés de leur traditionnel sombrero. Si les environs semblent déserts et oubliés, ils ont pourtant constitué pendant des années une voie commerciale importante sur la route des Andes. La piste est jalonnée de villages en adobe (torchis local) où notre convoi vrombissant ne passe pas inaperçu. L’arrivée à Cachi marque la fin de la piste.
Pour résister aux dures journées dans les montagnes andines, rien de mieux qu’une calebasse de maté pour éloigner la fatigue et garder la lucidité pour dévaler les cols à moto. Le maté ou yerba maté est un arbuste produisant des feuilles consommées sous forme de thé. Dans la culture andine, le Maté se consomme habituellement avec la méthode traditionnelle dans une calebasse avec une bombilla (sorte de paille métallique avec un filtre à une extrémité).
Pour le savourer, les Argentins se passent la boisson de main en main selon un rituel très précis qui invite, par exemple, les participants à faire circuler la calebasse dans le sens anti-horaire afin de faire passer le temps moins vite. Cette boisson traditionnelle aiderait à supporter le froid de l’hiver et symbolise par ses rites de consommation la fraternité et l’hospitalité des Argentins. Le maté reste le compagnon des moments de repos, de convivialité et d’inspiration de nombreux sud-américains car il est définitivement enraciné dans leur histoire, dans leur culture et dans leurs habitudes. C’est devenu un symbole national dans plusieurs pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay. Pour rester concentré jusqu’à l’étape du soir, c’est la boisson locale idéale.
Siège : 20 Avenue des Sorbiers – Uccle 1180 – Belgique
Laissez-nous quelques heures pour étudier votre demande et vous faire une proposition adaptée.
Surveillez votre boite mail (et éventuellement vos spams.)
Si nous avons besoin de précisions notre spécialiste vous contactera par téléphone ou Whatsapp
Siège : 20 Avenue des Sorbiers – Uccle 1180 – Belgique