Himalaya : sur la route du Zanskar,
une aventure épique au sommet du monde

Route Zanskar Mono 500 Himalaya

Le Zanskar est un sous disrict de celui de Kargil, dans le territoire indien du Ladakh. Le centre administratif du Zanskar est Padum. La région est célèbre pour le tourisme de haute-montagne dont les treks partent souvent de la ville de Leh. C’est une région montagneuse, un endroit unique en son genre, connu pour ses paysages spectaculaires, ses monastères bouddhistes et ses habitants accueillants. Le Zanskar est connu pour ses routes sinueuses et ses panoramas à couper le souffle sur les montagnes, un vrai paradis pour les motards.

Le Zanskar est également connu pour ses nombreux monastères bouddhistes, situés dans des endroits pittoresques. Les monastères souvent perchés sur des collines ou dans des vallées isolées confèrent au Zanskar une dimension spirituelle. Les habitants sont connus pour leur accueil chaleureux, leur hospitalité et leur mode de vie simple.

Mono500 est présente dans la région depuis 2006. La transhimalayenne est très prisé des motards, mais ce n’est pas une aventure à prendre à la légère. Il est impératif d’avoir une bonne expérience tout terrain, des compétences mécaniques ainsi que quelques pièces et outils, car les pistes peuvent être abimées et parfois à peine carrossables. De plus, il n’y a aucun service de secours disponible dans la région. Dans le cas où l’on ne serait pas suffisamment équipé ou expérimenté, il est recommandé de partir avec un guide spécialisé tel que le propose Mono500. Le ravitaillement en carburant est rare dans cette région montagneuse, il faut donc être prêt à camper et à être autonome sur plusieurs jours. Malgré les défis, les paysages extraordinaires de la région du Zanskar dans l’Himalaya valent largement le détour pour les amateurs de sensations fortes.

Les routes himalayennes pour les amateurs d’aventures à l’état pur

La région est habitée depuis l’âde de brouze. On retrouve des pétroglyphes, disséminés sur le territoire laissés par les  tribus turco-mongoles de l’Altaï. Dès le premier siècle av. J.-C. la région s’est convertie au bouddhisme . L’invasion par l’empire du Tibet au VIIème s. a introduit des influences du bouddhisme tibétain et chinoise au Zanskar. Le Zanskar devient une monarchie en 930. C’est à partir du xvie siècle, que le territoire du Zanskar est rattaché au Ladakh. En 1822, une coalition originaire envahit le Zanskar et détruit le palais royal à Padum. Plus tard, au milieu du xxe siècle, le Ladakh se retrouve divisé entre la Chine, le Pakistan et l’Inde avant que le territoire ne soit officiellement attribué à l’Inde. La situation géographique et géopolitique du territoire du Zanskar reste complexe. La population est un mélange de Tibétains et d’Indo-européens, environ 12 000 habitants vivent de l’agriculture et de l’élevage des moutons et des yacks, mais surtout du tourisme. La grande majorité de la population du Zanskar est bouddhiste. Presque chaque village possède un monastère.

Par sa situation géographique, au nord de la chaîne himalayenne, la région rencontre un climat chaud et sec en été. La température varie de 30 à 35 °C en journée avec des nuits fraîches. En période hivernale, l’abondance de neige peut parfois atteindre 1 ou 2 mètres à Padum. Le changement climatique est largement ressenti. Les neiges de l’hiver sont vitales pour les habitants, car elles alimentent les canaux d’irrigation des cultures en hauteur. Les lacs (Tso), les temples et les monastères sont des haltes incontournables sur la route du Zanskar. Les ascensions jusqu’aux campements de base des plus hauts sommets de l’Himalaya sont une expérience unique, tandis que les prières des moines népalais dans les campements et les gorges glacées sont un moment de recueillement spirituel. Les plateaux enneigés du Zanskar offrent un paysage majestueux, avec des rivières tumultueuses et des troupeaux conduit par les nomades tibétains. Les vallées de l’Indus et les hauts-plateaux sont parsemés de drapeaux de prières et de stupas bouddhistes. Les alpinistes chevronnés peuvent gravir les sommets mythiques tels que le Mont Kailash et l’Everest, tandis que les trekkeurs pourront explorer les plaines et les vallons à pied. Les treks au Ladakh offrent une expérience unique en immersion chez l’habitant pour découvrir la culture locale et la spiritualité tibétaine. Les pèlerins viennent de loin pour voir les hauts sommets de la chaîne himalayenne, tandis que les randonneurs peuvent admirer la faune sauvage. Une cuisine indienne et tibétaine délicieuse est à savourer en chemin.

Himalaya Mono 500

Entre les sommets de l’Himalaya, la vallée du Zanskar située dans la région du Ladakh porte le nom du fleuve qui la traverse. Cette vallée est restée isolée pendant des siècles. Coupé du reste du monde en raison de contraintes géographiques et climatique pendant la moitié de l’année, le Zanskar est resté un haut lieu de la culture bouddhiste tibétaine traditionnelle. Parsemé de monastères accrochés à flanc de montagne, en empruntant la piste on rejoint la vallée du Zanskar.

Les routes carrossables de la région figurent parmi les plus haute du Monde ! La Transhimalayenne est un ensemble de routes qui serpentent en altitude entre l’Inde, le Tibet et Népal. La route du Zanskar est l’une des routes les plus mythiques de la chaîne himalayenne. Elle traverse des paysages grandioses et des altitudes élevées, offrant une vue imprenable sur les plus hauts sommets de la planète. Les voyageurs aventureux peuvent choisir de partir en trekking pour explorer la région à pied, ou de voyager en moto pour parcourir les routes sinueuses à travers les plateaux himalayens. En temps estival, il faut compter près de sept jours pour atteindre le Zanskar depuis Leh. Le trajet nécessite de traverser des sentiers et de nombreux cols de 5 000 m. En été, les habitants envoient leurs enfants à l’école, voyagent pour le commerce ou partent à la recherche d’un emploi en utilisant une seule route, établie en 1979 pour relier la vallée isolée à Kargil. Entre les canyons de l’Himalaya le fleuve Zanskar se déchaîne. En hiver, l’abondance de glace et de neige sur le fleuve Zanskar permet d’emprunter le Chadar, un passage de marche sur les eaux gelées du Zanskar permettant d’atteindre la vallée. Cette randonnée périlleuse d’une centaine de kilomètre est le seul moyen de sortir de la vallée isolée pour ceux qui vivent dans les villages. Ce voyage, possible seulement pendant les mois de janvier et février, est risqué en raison de la nature capricieuse de la surface de glace.  Les effets du changement climatique et du tourisme impact fortement le paysage. La glace n’est souvent plus complètement formée, obligeant les villageois à attendre ou à traverser dans des eaux glacées. Entre la nouvelle route et la hausse des températures, l’autoroute gelée vieille de plusieurs siècles menant à l’ancien royaume du Zanskar pourrait bientôt ne plus exister.

Il existe seulement une route, mais elle est bloquée 7 mois dans l’année par les chutes de neiges. Perpétuellement en travaux, la route ne cesse de s’améliorer malgré certaines parties difficilement carrossables : terre, sable, boue, passages de gués…

Himalaya Mono 500

Il y a quelques années encore, seul une route, établie en 1979 permettait de relier la vallée à Kargil. Avant sa construction, l’unique moyen d’atteindre ou de sortir de la vallée du Zanskar en été était une longue route appelée Penzi La à travers les cols. L’hiver cette route est impraticable avec la neige. Les habitants circulent alors sur le Zanskar gelé. La question de la route et du désenclavement de la vallée a fait débat.

Certains perçoivent la construction de cette route comme la fin annoncée d’une terre préservée. Ils y voient la fermeture des chemins de treks et la fin d’un mode de vie « authentique ». Cependant, la construction de ses nouvelles routes enrichit aussi les possibilités et surtout prolonge la période touristique propice donc pour l’économie.  Les voyageurs pourront découvrir ces nouvelles voies avec de nouveaux trek et de nouvelles visites culturelles et ainsi permettre de proposer une vision plus riche du Ladakh-Zanskar.

Pour d’autres, la construction et l’entretien d’une route est salvateur de l’isolement, donnant accès plus facilement aux structures publics (écoles, hôpital) et surtout un bilan de personnes décédées en traversant la rivière gelée moindre. Pour donner un exemple : au meilleur de la saison, il faut 24h pour atteindre l’hôpital par les pistes. Les 7 mois d’enclavement sans structure médicale, sans ravitaillement, sans échange de nouvelles avec des proches ont conduit les habitants à réclamer l’accélération de la construction de cette route. Le gouvernement indien a ainsi poursuivi la construction et l’amélioration des routes au Ladakh telle que la nouvelle route entre Leh et Padum, le long du Zanskar.

Indus Mono 500 Himalaya

Sur les nouvelles ou anciennes pistes une chose de sûre, un voyage à moto au Zanskar n’est pas une expérience facile, car il faut être prêt à affronter des conditions difficiles, des routes cahoteuses et parfois impraticables, ainsi que des températures extrêmes. Cependant, cela en vaut la peine pour ceux qui sont prêts à relever le défi. Les paysages époustouflants, l’ambiance authentique et l’hospitalité des habitants font de cette expérience un voyage inoubliable. Que vous voyagiez à pied, en moto, en voiture ou en VTT, vous découvrirez une région époustouflante, parsemée de paysages grandioses et de cultures fascinantes. Un voyage qui vous conduira forcément à dépasser vos limites.

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