UNE SÉLECTION DE ROMANS POUR PLONGER DANS LA CULTURE ARGENTINE

La 34ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient actuellement à la porte de Versailles  met à l’honneur les lettres argentines. Avec une délégation de trente écrivains parmi les plus représentatifs de la littérature argentine actuelle, l’édition 2014 du Salon du livre de Paris promet d’être à l’image de ce pays à la dimension d’un continent: foisonnante et multiculturelle

Cet événement est l’occasion de vous présenter notre sélection de romans argentins, des auteurs classiques aux jeunes talents, que vous souhaitiez préparer votre voyage, le prolonger ou tout simplement vous plonger dans la culture de ce pays à la croisée des monde…

TANGO de Elsa Osorio

Ana, une Française d´origine argentine, rencontre Luís, un réalisateur argentin venu en France chercher des financements pour un film. Réunis pour un projet de documentaire sur le tango, ces deux inconnus se découvrent peu à peu une histoire commune. Leurs aïeuls se sont déjà croisés sur fond de tango, justement, dans le Buenos Aires du début du XXe siècle, avant les dictatures, quand l´Argentine était une terre promise qui attirait des immigrants venus de partout…

FICTIONS de Luis Borges

Un grand classique ! Paru en 1944, ce recueil de nouvelles à l’écriture très limpide aborde les thèmes récurrents dans l’œuvre de l’auteur : les labyrinthes, les livres imaginaires, la question du temps, le rôle de la mémoire, les miroirs, etc. Ce recueil a fondé tout un pan du genre fantastique moderne, avec ses jeux de logique, ses mises en abyme malicieuses, son onirisme philosophique et sa manière de faire correspondre la réalité et l’imaginaire.

MARELLE de Julio Cortazar

Horacio Oliveira est un nihiliste dont les maîtres mots sont hasard, rêve, fantaisie… L’épopée de cet exilé argentin débute à Paris où il vit un amour total avec Maga ; elle se poursuit à Buenos Aires à la recherche de cette dernière. Et sa vie prend bientôt un cours étrange quand il se persuade de deux phénomènes extraordinaires : la réincarnation de sa maîtresse dans une autre femme et la découverte, dans le mari de celle-ci, de son propre double… Avec ce roman puzzle qui offre la possibilité d’une lecture linéaire ou “butineuse”, Julio Cortazar invente le roman interactif.

VOYAGE A MOTOCYCLETTE d’Ernesto Guevara

Le Che, c’est une icône, un visage, un message, la promesse de la révolution au temps où celle-ci avait un sens. Mais le Che n’est pas que cela. Car Ernesto Che Guevara a aussi été une voix et des mots, comme en témoigne le carnet de route qu’il tint lors de son périple en Amérique latine, en compagnie de son ami Alberto Granado. Nous sommes en 1951. Le révolutionnaire n’a alors que 24 ans et la vie devant lui. Son initiation à la lecture politique du monde, c’est sur les routes qu’il la fera, en se portant à la rencontre des opprimés, des exclus, des rebus de la société. De toutes les sociétés.

LE TUNNEL d’Ernesto Sabato

Difficile de ne pas donner raison à Albert Camus et à Graham Greene qui y voient un pur chef-d’oeuvre. On y découvre la confession implacable, sans afféterie et sans psychologie inutile d’un homme timide. Le peintre Juan Pablo Castel l’avoue d’emblée, il a tué Maria Iribarne Hunter, et va raconter par le détail ce qui l’a amené à commettre pareil geste. A décrire comment il en vint à être obsédé par une femme croisée un jour qu’il n’avait ensuite de cesse de revoir.

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