L’Argentine
en Royal Enfield

deux circuits :
10 jours / 14 jours

Saisons : d’avril à décembre

8 pilotes max.
solo ou duo

à partir de
3 200€/pilote

Road trip moto en Argentine​

Le raid Gaucho

Depuis 2011, nous partons explorer en Royal Enfield le Nord-Ouest argentin, dans la région de l’Altiplano, le plus vaste désert d’altitude du monde. Notre périple nous emmène jusqu’aux plus hauts sommets andins, pour redescendre les contreforts de la Cordillère des Andes par la Route 40 et arriver dans la région viticole de Cafayate.

L’Argentine est une terre de mythes. De nombreux aventuriers nous ont bercé avec leurs récits de voyages à l’instar d’Ernesto Guevara (le Che) et de son acolyte Alberto Granado qui ont parcouru le pays au guidon d’une Norton 500 cm3 de 1939. Les épopées de Saint-Exupéry, la création de l’Aeroposta Argentin… Mais aussi l’histoire mythique de Fangio, pilote automobile des années 50, sans oublier les traces du Rallye Dakar qui, de 2008 à 2018, a sillonné l’Argentine.

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Modalités de règlement:
– Un acompte de 30% à la réservation.
– Un solde à verser 1 mois avant le départ.
– Une caution de 1500€/moto non débitée.

Le budget comprend toujours :

Reste à charge :

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Jour 1 : SALTA
L’équipe de Mono 500 vous attend à l’aéroport de Salta selon vos horaires de vols. Un transfert privé est organisé vers votre hôtel de centre-ville. Puis, direction le garage pour un petit briefing et l’apéro. Installation à l’hôtel et dîner avec l’équipe.
Nuit : Nous passons la première nuit à l’hôtel colonial Almeria, un emplacement idéal dans le centre de Salta.

Jour 2 : SALTA
Nous quittons Salta par le sud. La roche se fait de plus en plus rouge à l’approche du canyon de Las Conchas. Ici, l’asphalte ondule entre les formations géologiques millénaires. Après le déjeuner, nous récupérons la fameuse Route 40 avant d’entamer l’ascension de l’Abra del Infiernillo, un col à 3 000 m.
Nuit : Le temps s’est arrêté à L’hacienda Los Cuartos. Dans cette maison familiale trois fois centenaire, le mobilier est d’époque et le petit déjeuner maison.

Jour 3 : TAFI DEL VALLE
Nous pénétrons dans la forêt du parc national Campo de los Alisos. La route est parfaitement asphaltée et peu fréquentée. C’est la sinueuse Quebrada de las Sosas qui nous conduit vers les hauts plateaux de la région de Tucuman. Après 40km à travers des zones agricoles, nous bifurquons sur une piste assez sportive pour entamer l’ascension du col de los Alisos
Nuit : Dans un village isolé loin de tous les axes touristiques, l’auberge Olegario offre un confort rustique mais une bonne douche chaude, un lit confortable et une cuisine de terroir.

Pour voir la suite du roadbook, télcharger :

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Installé à Salta depuis le début des années 2000, Franck est devenu un authentique Gaucho. Il n’a de cesse d’arpenter les Andes pour guider des groupes dans toutes les conditions. En véritable leader, il ouvre la route à moto et guide vos voyages aventure. Fort de solides connaissances historiques et naturalistes, et complètement intégré à la vie locale, il partage volontiers ses endroits secrets et insolites avec vous.

Nuni l’accompagne, il assure l’assistance mécanique et logistique de chaque voyage. Mécanicien de métier, fondu de moto et de road-trips, il ferme la marche en 4×4 avec vos bagages et les pièces mécaniques. Il a l’œil rivé sur vos motos et assure leur révision en permanence.
Il assure aussi la logistique de confort du quotidien, il est prêt à répondre à tous les imprévus et il a toujours une place pour vous dans sa voiture.

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Avec son look rétro, le ronronnement reconnaissable de son monocylindre et son confort de conduite, la Royal Enfield Classic 500 est idéale pour vivre un road-trip à l’ancienne. Basse, souple et coupleuse, elle nous emmène aux sommets des Andes et garantit une aventure mécanique et attachante. Pour améliorer le confort des passagers (ères), elles sont équipées d’une sur-selle et d’un dosseret. Les motos sont révisées en permanence.

Note générale des pilotes : 4,5 étoiles
Note générale des passagers (ères): 4 étoiles

Spec. techniques:
Type: Monocylindre 4 temps
Cylindrée: 499 cc
Crit’air: 1
Puissance: 27 ch
Hauteur de selle: 80 cm
Poids: 210 kg avec le plein
Freins: disques av/ar
Roues: 19” à l’avant, 18” à l’arrière
Pneumatiques: mixtes route/piste
Boite: 5 rapports

Légende Hébergement

Une estancia au milieu des vignes, un ancien couvent au pied d’un volcan, un refuge au milieu des condors… Nous arrivons en fin d’après-midi pour vous faire profiter de nos plus belles adresses, sur les plus beaux spots, pour finir la journée en beauté et passer de belles soirées tous ensemble.

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Tout ce qu’il faut savoir avant de partir en Argentine 😉 

Salta est l’une des 5 villes les plus acceuillantes du monde! 

Les 5 plus beaux spots d’Argentine

Les hauts plateaux andins

Notre road trip commence par la Cornisa, une petite route sinueuse qui traverse une forêt dense à la sortie de Salta, dans le Nord du pays. À peine partis, les virages serrés s’enchaînent sur une portion parfaitement asphaltée qui ne dépasse pas les 4 mètres de large par endroits. L’arrivée à Jujuy marque le début de la fameuse Quebrada de Humahuaca. Cette chaîne montagneuse, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, présente une palette de couleurs impressionnante. À l’est, une piste caillassée bifurque vers Iruya. À la frontière des provinces de Salta et de Jujuy, le col du Condor offre une vue à couper le souffle sur le canyon au fond duquel se niche ce petit village oublié. Perchée à 2 780 mètres d’altitude, enclavée entre les hautes montagnes de la Cordillère des Andes, cette localité accrochée à des falaises abruptes apparaît comme un mirage. En nous levant aux aurores, nous pourrons contempler le réveil des condors: les courants ascendants d’air chaud les invitent à quitter leur nid, ils déploient alors leurs ailes à la phénoménale envergure et s’élancent, gracieux et impressionnants, au-dessus du canyon

Tout au nord, à la frontière bolivienne, c’est une belle piste d’une cinquantaine de kilomètres qui mène à Yavi, un village hors du temps. Il abrite 210 âmes et une magnifique église, la plus ancienne du pays. Plus loin sur les hauts plateaux, là où le goudron n’est pas encore arrivé, les pistes de sable tassé conduisent au canyon Angosto à travers des paysages désolés. Regardez bien autour de vous, là-haut, sur les plateaux de l’Altiplano, il n’est pas rare de croiser des troupeaux de vigognes, ces gazelles des Andes qui se pavanent sur le bord des routes et dressent leurs oreilles curieuses sur notre passage. 

Il faut s’engouffrer sur plus de 80 km dans l’immensité de cette pampa aride pour découvrir la fameuse Lagune de los Pozuelos. À plus de 3 500 mètres d’altitude, cette étendue d’eau salée aux reflets turquoise, déclarée parc national, accueille près de 40 espèces d’oiseaux dont 25 000 flamants roses.

Le jour suivant, au départ du village de Tilcara, changement de décor, pour gravir le sommet de la Cuesta de Lipan. Une ascension de 396 virages en épingles culminant à 4 170 mètres d’altitude avec plus de 2000 mètres de dénivelé positif dans un enrobé parfait. Ses lacets offrent le terrain de jeux idéal pour le motard en quête de sensations!

Le désert de sel : Salinas Grandes

Arrivés au sommet de la Custa de Lipan, nous apercevons une tâche blanche immaculée: l’immense salar des Salinas Grandes, posé là, au beau milieu de l’Altiplano. Sur cette étendue démesurée, rien ne vient contrer la ligne d’horizon, l’air est pur, le ride jouissif et le mot liberté prend ici tout son sens. C’est l’incarnation même des grands espaces argentins. À elle-seule, cette traversée est l’une des destinations incontournables de tous les voyageurs d’Amérique Latine. Empruntée par les pilotes du nouveau Dakar de 2009 à 2017, la piste qui suit est l’une des plus exigeantes du parcours : tôle ondulée, nids de poule, bacs à sable… Accrochez-vous, cette portion rebelle peut secouer les pilotes les plus aguerris. 

Seuls au monde, les véhicules sont une espèce rare sur ces étendues vierges en plein coeur de la chaîne des Andes, à la frontière chilienne. Tandis que l’oxygène se raréfie, l’air se rafraîchit à l’approche du point le plus haut du parcours, situé à 4 600 mètres d’altitude. C’est là que s’élève le majestueux Volcan Tuzgle dont les coulées de lave sont encore bien visibles. Avant de rejoindre le village minier de San Antonio de Los Cobres, s’élève au-dessus des têtes le Viaduc de Povorilla, haut de 35 mètres, celui-là même qui inspira Hergé pour son album « Le Temple du Soleil ».

Les terres des Gauchos

« Il ne possède rien. Il se pourrait qu’il soit le plus indépendant, le plus libre et le plus heureux des hommes : il est d’une indifférence totale quant à son avenir et vit simplement au jour le jour.»

Lancés sur les routes du territoire argentin, nous partons à la rencontre de la figure emblématique des régions andines. Le Gaucho est un peu le cow-boy argentin. Cavalier aguerri, il est celui chargé de garder le troupeau. En Argentine, il représente la fierté, l’humilité face aux éléments et il est l’archétype du défenseur des valeurs essentielles de l’être argentin.

Historiquement, le gaucho naît de la rencontre entre l’Européen et l’autochtone, il est souvent métis (Espagnol, Indien, Portugais), déserteur, marin échappé, rebelle et rejeté par la société. C’est un individu à part socialement, qui a ses propres codes, règles et lois d’usage. 

Ceux qui subsistent, même s’ils sont plus ou moins sédentarisés, restent indomptables et changent souvent d’estancia. Nomades à cheval, solitaires ou en petit groupe, ils sont toujours munis d’un « lazo », d’un couteau et des boleadoras, trois pierres rondes unies par des fils de cuir tressés qui sont une arme redoutable une fois lancées dans les pattes d’un animal. 

La Quebrada de Las Conchas

Nous filons ensuite vers le sud de la province de Salta , sur les terres fertiles des vallées Calchaquies, au coeur des vastes étendues de la pampa argentine. La roche se fait de plus en plus rouge avant d’attaquer la Quebrada de las Conchas, canyon spectaculaire où les strates colorées forment d’étonnantes sculptures rocheuses. Ocre, jaune, émeraude ou dorée, le site est parcouru par une belle route qui laisse apparaître des merveilles naturelles au détour de chaque virage. Le site est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Les vignes argentines

À la sortie du canyon, la paisible Cafayate dont on dit qu’elle est « le paradis où le soleil et le bon vin règnent », est lovée au coeur de 1 200 hectares de vignobles. Une halte idéale pour partir à la découverte des meilleurs cépages de la région andine, déguster un Malbec au milieu des vignes et recharger les batteries après plusieurs jours sur la route.

Une soixantaine de kilomètres plus bas, le site archéologique des ruines sacrées de Quilmes nous transporte au temps de l’Empire Inca. Dès le lendemain, les vignobles verdoyants de Cafayate laisseront place à la mythique Route 40

Traversée des espaces infinis de la Route 40

Route emblématique du sud de l’Amérique et chemin initiatique pour les jeunes Argentins en fin d’études, qui doivent la parcourir de bout en bout avant d’intégrer leurs vies d’adultes, la Ruta 40 incarne l’aventure même. Cette route australe est l’une des principales du pays. Elle commence à Rio de Gallegos, au sud de la Patagonie, et se termine 5 200 km plus loin, à la frontière avec la Bolivie. Pas toujours asphaltée, elle traverse pas moins de 20 parcs nationaux, passe 27 cols carrossables dont celui de l’Acay à 5 000 mètres d’altitude, le plus haut du continent américain. 

La Route 40 traverse les régions du Nord-Ouest de l’Argentine et offre une diversité de paysages incomparable. Les pistes adjacentes, rarement rectilignes, s’appellent ici les Cuestas (côte), Cornisas (corniche) ou Quebradas (vallée encaissée)…

Sur les traces du Dakar

Après une cinquantaine de kilomètres et la traversée de quelques villages isolés, la piste se rétrécit avant l’arrivée aux gorges de « Las Flechas », spectaculaires plaques rocheuses qui pointent leurs écailles à la verticale. Sur ces pistes exigeantes où passaient les traces du rallye Dakar, les pilotes fusaient à 150 km/h! Le décor désertique, poussiéreux, est digne de scènes de westerns. Nous ne croisons d’ailleurs que quelques gauchos coiffés de leur traditionnel sombrero. Si les environs semblent déserts et oubliés, ils ont pourtant constitué pendant des années une voie commerciale importante sur la route des Andes. La piste est jalonnée de villages en adobe (torchis local) où notre convoi vrombissant ne passe pas inaperçu. L’arrivée à Cachi marque la fin de la piste.

Le parc national Los Cardones

Quelques kilomètres après la sortie de Cachi, le parc national Los Cardones s’étend sur près de 65 000 hectares. Le site tire son nom du cactus candélabre dont les centaines de milliers de spécimens sont ici protégées. Ils peuvent atteindre jusqu’à 5 mètres de hauteur et ont pour certains jusqu’à 300 ans. Sur le « camino Colorado », une piste sinueuse qui traverse le parc, les machines soulèvent un nuage de sable très fin qui contraint à garder ses distances. Du plus haut point de vue, les motos apparaissent comme de petites fourmis qui serpentent à travers les courbes de latérite.  

 Au détour d’un virage, l’asphalte refait surface sur la mythique Recta Tin Tin, portion parfaitement rectiligne qui traverse le parc sur près de 18 kilomètres. Cette route, située à 3 000 mètres d’altitude, se superpose sur l’ancien chemin de l’Inca, ancienne voie de communication des peuples natifs. 

La tradition du maté

Pour résister aux dures journées dans les montagnes andines, rien de mieux qu’une calebasse de maté pour éloigner la fatigue et garder la lucidité pour dévaler les cols à moto. Le maté ou yerba maté est un arbuste produisant des feuilles consommées sous forme de thé. Dans la culture andine, le Maté se consomme habituellement avec la méthode traditionnelle dans une calebasse avec une bombilla (sorte de paille métallique avec un filtre à une extrémité).

Pour le savourer, les Argentins se passent la boisson de main en main selon un rituel très précis qui invite, par exemple, les participants à faire circuler la calebasse dans le sens anti-horaire afin de faire passer le temps moins vite. Cette boisson traditionnelle aiderait à supporter le froid de l’hiver et symbolise par ses rites de consommation la fraternité et l’hospitalité des Argentins. Le maté reste le compagnon des moments de repos, de convivialité et d’inspiration de nombreux sud-américains car il est définitivement enraciné dans leur histoire, dans leur culture et dans leurs habitudes. C’est devenu un symbole national dans plusieurs pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay. Pour rester concentré jusqu’à l’étape du soir, c’est la boisson locale idéale.

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