PAROLES DE GUIDES
Mono 500 vous ouvre les coulisses de cette belle aventure humaine et vous présente son équipe de guides, aux quatre coins du monde.
Véritable amoureux de l’Amérique latine, doté d’un professionnalisme imparable avec le coeur sur la main, Simon Basuyau est la pièce colombienne de notre belle équipe de guides.
Portrait
Simon est né en France, où il y a fait ses études jusqu’à un Master en gestion et développement de projet.
Adolescent, il développe très vite un goût pour le voyage et les différentes cultures. Au cours de ses études, il découvre les voyages grâce à des échanges universitaires.
Son diplôme en poche, il a envie de liberté et de découverte, et part aux Philippines où il sera assistant de construction d’un complexe hôtelier. Le projet n’aboutit pas et l’envie de reprendre la route et de développer de nouveaux projets fait son apparition.
Il part faire un long road trip à vélo de l’Alaska à Ushuaïa. Plus de 24 000 km parcourus et 10 mois d’aventures inoubliables.
J’ai visité beaucoup de régions et de pays différents, et je suis tombé amoureux de l’Amérique Latine !
L’Argentine
A la suite de son périple, il rentre en France où il développe une structure de construction de rénovation en bois pendant 3 ans.
Puis, l’envie de repartir dans la région de Salta, en Argentine, qui l’avait marqué pendant son périple à pédales, se fait ressentir. Sur place, il entend parler de Mono 500. L’idée de voyager en Royal Enfield le séduit d’emblée.
“Pour moi, cette moto est unique, elle a plus un esprit d’aventure, de voyage, que vraiment un esprit motard, j’aime son imaginaire. Grâce à Mono 500, je suis tombé complètement amoureux des bécanes”.
Il commence à travailler à Mono 500 en étant “homme à tout faire”. Multitâche, il fait le garage, la logistique, la communication et devient naturellement guide à moto.
La Colombie
Deux ans plus tard, avec toujours la même envie d’aventure, Simon décide de partir s’installer à Bogota. Il y ouvre une nouvelle destination pour Mono 500: la Colombie.
Gauthier lui laisse alors carte blanche pour monter ce beau projet. En 2018, après plusieurs repérages hauts en couleur, il finalise ces itinéraires à moto exclusifs et dépaysants au coeur de la terre d’émeraude.
Aujourd’hui, la Colombie est devenue son terrain de jeu. Ce qu’il préfère là-bas ? Rouler sur les petits chemins à travers les forêts de palmiers de la vallée de Cocora : « Si tu jettes un coup d’oeil derrière toi, tu peux voir les montagnes. C’est un cadre incroyable, j’ai toujours ce même sentiment à chaque fois! ».
Le métier de guide moto
Simon n’avait jamais vraiment pensé être guide, même s’il avait quand même toujours eu cette idée de se lancer dans le tourisme d’aventure.
Son trip à vélo l’avait profondément poussé dans cette voie : “Pendant que j’étais sur la route à vélo, je me suis dit qu’il fallait que tout le monde voie ce que je voyais, il fallait que les gens voyagent et découvrent d’autres cultures, c’est incroyable ce que ça peut apporter.”
Son métier lui donne beaucoup humainement : “ce que j’aime le plus, ce sont les rencontres que je fais, les longues discussions pendant des heures sur des passions communes : la moto et les voyages. Nos clients sont souvent des gens qui ont réussi dans la vie. Professionnellement, mais aussi personnellement, ils ont toujours plein d’anecdotes à raconter, de belles et grandes discussions à partager. Et puis ce sont des gens qui sont là pour passer des vacances. Donc c’est toujours le fun, la bonne humeur.”
Bien qu’il y ait des moments plus difficiles car c’est un métier avec énormément de responsabilités et très prenant. “Je suis quelqu’un de très perfectionniste. Mes tours sont réglés comme des horloges suisses. Je n’aime pas l’imprévu! », reconnaît-il.
Néanmoins, le métier ouvre plein de défis au quotidien: « t’adapter à une culture, un pays, apprendre une nouvelle langue, t’adapter à la façon de travailler des Colombiens; tu es constamment en train d’entreprendre des nouvelles choses.”
Son meilleur souvenir chez Mono 500
“Un jour, on est partis avec Gauthier et Simon se balader dans les montagnes argentines pour dénicher un nouveau circuit.
On s’est retrouvés à faire du hors-piste et à se perdre littéralement au milieu de la Cordillère des Andes. On n’avait ni équipement, ni eau. Absolument rien.
On était complètement perdus, on a dû abandonner nos motos et finir à pied pour essayer de retrouver une route à la nuit tombée.
On a fini par rencontrer des policiers locaux, qui nous ont aidés à retrouver notre chemin, et le lendemain, à faire la route inverse pour récupérer nos motos.
Au final, on est partis cinq jours au lieu de deux ! Le lundi suivant, je peux vous dire qu’on n’était pas au bureau à 9h. Enfin on en a bien ri après coup. »
C’est ça Mono 500, tu pars pour un petit trip sympa et tu te retrouves avec des anecdotes incroyables !
Vous pouvez suivre les aventures de Simon sur Instagram, et pour le rejoindre en Colombie, rendez-vous sur notre site web!
Par : L’équipe Mono 500
Crédits photos : Mono 500, Au grès du vent et Nicolas Hug