CARNET DE VOYAGE
Le numéro 59 de Road Trip Magazine met à l’honneur la Colombie. Notre ami photographe David Marvier a pris sa plus belle plume pour raconter en quelques pages son dernier road trip à nos côtés sur cette terre de légende.
La Colombie, un pays au passé aussi tourmenté que sulfureux et marqué par des décennies de conflits, dont l’accès au pouvoir était, une fois encore, l’unique ambition des protagonistes.
Loin de ces velléités, une population qui n’a jamais cessé de croire en sa liberté et de se battre en son nom.
Immersion au pays des Hommes libres
Située en Amérique du Sud entre l’Équateur, le Panama et le Venezuela, la Colombie est à la fois bordée par la mer des Caraïbes et l’Océan Pacifique tout en jouxtant l’Amazonie.
Tout d’abord baptisée Nouvelle Grenade par les envahisseurs espagnols au 15ème siècle, la Colombie était peuplée par différents peuples amérindiens.
Plus tard, à partir de 1810, sous l’impulsion de Simon Bolivar et après 20 ans de guerre, le Venezuela, le Pérou, la Colombie, la Bolivie et l’Equateur accèdent à l’indépendance face à la couronne espagnole.
Indépendance qui ne profitera que de façon limitée aux populations amérindiennes, dont les conditions de vie et d’asservissement ne progressent que fort peu.
Le 13 juin 1953, le coup d’État du général Gustavo Rojas Pinilla met fin à cette longue guerre civile et instaure une dictature militaire qui restera en place jusqu’en 1958.
À partir des années 1980, le trafic de cocaïne se développe de manière exponentielle. Les combats entre narco-trafiquants, paramilitaires et guerrilleros éclatent.
Le désarmement des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) prend officiellement fin le 15 août 2017.
En octobre 2017, selon les autorités colombiennes, il y aurait encore environ 400 guerilleros armés et ces groupes armés « résiduels » se consacreraient au narcotrafic et à l’activité minière illégale.
Notre guide, Simon
Le décor ayant été planté, retour en décembre dernier, dans un contexte bien plus serein, sur mon voyage réalisé avec l’agence Mono 500.
A la descente de l’avion à Bogota, je rencontre Simon, notre guide pour cette épopée. Ce jeune français est établi dans la capitale depuis deux ans.
Ce sympathique baroudeur sait me prendre par les sentiments: il m’emmène dans l’un de ses restaurants de prédilection de la capitale afin de déguster une pièce de boeuf cuite au torchon, donc saisie mais bien saignante. Le cuisinier emballe la pièce épaisse dans ledit torchon et place l’ensemble sur les braises en le retournant de temps à autre.
Quand le tissu s’enflamme, la viande est prête à être dégustée. On adore
La Colombie libre et généreuse
Notre périple de 1500 km de routes et de pistes nous fera rejoindre Cartagena au départ de Bogota.
De la lisière de l’Amazonie, puis en traversant les Andes, les plaines cultivées (café, légumes, cannabis), la jungle autour du légendaire Rio Magdalena, pour déboucher sur la mer des Caraïbes.
Les pistes sont longues, magnifiques, sinueuses à souhait. Le bonheur !
Les quelques routes que nous empruntons sont bonnes et peu fréquentées, idéales pour un ride à la cool, sur le ronron du gros mono-cylindre des Royal Enfield.
Il faut tout de même se méfier des ânes, des nombreux chiens et parfois des gros camions Dodge hors d’âge, chargés à la gueule et fumant noir.
La bécane
La Royal est en effet carrément royale pour ce type de voyage ! Pour être honnête, ce n’était pas ma moto de prédilection. J’ai pris l’avion avec un soupçon d’incrédulité préférant les sportives ou les enduros plutôt vitaminés, mais j’avoue avoir été immédiatement séduit par cette moto.
Qui ne tomberait pas amoureux de cette machine semblant sortir d’un autre siècle, confortable, facile, semblant vraiment pensée et construite pour vagabonder et rêver ?
On ne parle pas ici de performance mais de détente, de visite, de découverte… Les 30 bourrins sont largement suffisants. Et après tous ces kilomètres à son guidon, dans des pistes parfois chaotiques, le résultat est probant : zéro panne.
Simon connaît bien son travail et ses modifications en vue de fiabiliser les montures fonctionnent très bien. Il est secondé par un mécano hors pair dont je dresserai le portrait un peu plus bas.
Avec nos 10 motos et nos 15 000 km cumulés (ben oui, 1 500 km X 10 motos), le manque de problème mécanique est presque frustrant : pas de photos de bricolage sur piste !
Et puis, il est vrai que cette bécane possède un capital sympathie indéniable. Dans n’importe quel pueblo, nous sommes bien accueillis ! Cette moto provoque des rencontres, fait sourire et parler les nostalgiques.
La Colombie est le terrain idéal pour un voyage contemplatif
Une bande de motards heureux
Notre bande de 10 riders est composée de motards de tous les horizons possédant des motos très éclectiques dans leurs garages. Pourtant, ils sont tous tombés littéralement amoureux de cette indienne et du type de plaisir qu’elle procure.
Preuve en est, ils repartent chaque année depuis 2013, en Royal Enfield, sur les pistes du monde, de l’Himalaya à la Colombie en passant par l’Argentine ou Madagascar.
Je voyagerai donc pendant deux semaines avec ce groupe très soudé. Certains se connaissent depuis des années avant ma naissance ! C’est dire ! Plus de 30 années d’amitié, de blagues, de voyages et de galères et ce, toujours dans une ambiance du tonnerre !
Ensemble, et c’est tout le but de ce voyage, nous avons rencontré une multitude de gens, traversé des paysages à couper le souffle et aussi beaucoup ri.
L’industrie du charbon
Nous nous sommes également rendus compte que la Colombie avait beau être un pays peuplé par des gens extrêmement accueillants, certains de ses habitants mènent une vie particulièrement difficile, que ce soit dans les terres ou les bidonvilles de Cartagena sur la côte Caribéenne.
C’est notamment le cas des mineurs de charbon dont nous avons fait la connaissance et que j’ai pu photographier dans la région de Raquira, petit pueblo de la province de Boyaca, centre-nord de la Colombie à environ 2000 mètres d’altitude.
Les hommes descendent dans un trou de quelques mètres de diamètre, pendus à un câble halé par un tracteur immobilisé. Le câble est fixé à la jante arrière de la machine, et s’enroule autour. L’installation est on ne peut plus rustique.
A une profondeur de 370 mètres, ils travaillent d’arrache pied, dans des conditions de sécurité quasi-inexistantes, afin de récolter la précieuse houille.
A la force de leurs bras, avec quelques marteau-piqueurs pneumatiques et un petit générateur qui, de la surface, leur apporte de l’air, les mineurs passent la journée dans ces profondeurs hostiles, à la lumière de la frontale de leur casque. Claustrophobes s’abstenir.
Une benne remonte à la surface, tirée par le même tracteur qui a descendu les hommes. Le charbon tombe du derrick. Nous découvrons un bien maigre butin au vu des risques encourus et des efforts fournis…
Le décor est vraiment digne de Germinal, mais les mineurs nous réservent un accueil très chaleureux, leurs sourires sont contagieux et dénotent un certain fatalisme.
Quelques poussiéreux kilomètres plus tard, nous découvrons un atelier artisanal de poterie.
Un vieil homme nous accueille, tout sourire comme toujours, courbé par le poids de ses nombreux printemps. Lui, son boulot, c’est la terre cuite. Il nous explique son procédé. Son dialecte local n’est pas toujours simple à capter mais on saisit l’idée générale.
Le travail de la terre, les formes et les cuissons… le résultat est très propre. Un vrai bel artisanat pour des poteries de grande taille vendues environ 10 $ pièce.
Lui, son boulot, c’est la terre cuite
L’art de la panela
Le lendemain, nous devions rendre visite à un viticulteur local qui s’avèrera être malheureusement absent . Déception !
Le vin colombien, proche de celui des pays voisins, est à tort, peu connu. C’est un vin puissant, au bouquet remarquable qui mérite largement d’être dégusté par une horde de motards assoiffés.
Jamais à court de bonnes idées, Simon, qui connaît le pays comme sa poche, nous fait mettre les voiles direction une fabrique artisanale de sucre, la fameuse “panela”, issue de la cuisson de la canne.
Les cannes à sucre sont transportées à dos d’ânes, que nous croisons d’ailleurs, surchargés, sur les routes, marchant seuls sur le bas côté, ayant l’air de connaître leur chemin.
Quelques cowboys, chapeaux à larges bords vissés sur la tête, les suivent de loin, nonchalant sur leurs montures équipées de grosses selles américaines et de lassos.
Les cannes sont broyées sur place afin d’en extraire le jus qu’ils chaufferont ensuite dans de grandes bassines.
L’addition de chaux à cette mixture ressemblant à de la mélasse, lourde, noire et épaisse permet d’éliminer certaines protéines végétales et d’autres déchets en écumant ensuite l’ensemble.
La cuisson continue. L’eau s’évapore. La température est extrême. En refroidissant, le liquide est mélangé vigoureusement provoquant ainsi l’apparition de cristaux.
Ceux-ci sont ensuite moulés en petits pains puis emballés pour être ensuite commercialisés. La panela, brune, est en réalité du sucre caramélisé à la cuisson, du sucre brut non centrifugé (comme les sucres industriels).
On a évidemment envie de goûter. Le sucre envahit mon palais et reste bien présent en bouche longtemps après avoir repris la route.
Ah ! Le Café de Colombie !
Les jours passent et ne se ressemblent pas. Les paysages changent mais la campagne reste toujours aussi verdoyante et montagneuse.
Nous roulons maintenant dans une région très vallonnée où de petits producteurs cultivent du café. Ah ! Le Café de Colombie ! Le caféier est un petit arbre aux feuilles d’un vert intense et brillant.
Les grappes rouges, des drupes à la pulpe sucrée, renferment les précieux grains qui seront ensuite récoltés puis torréfiés. On trouve deux grains de café par petite boule rouge.
La nuit passée, il a beaucoup plu et les pistes argileuses fréquentables de la veille se sont transformées en véritables patinoires. Les hommes et les machines peinent dans les ornières.
Dans un bourbier, je croise un magnifique pickup Chevrolet, tout de vert et de chrome. Sa peinture étincelante contraste avec l’environnement gluant et humide. Je le prend en photo, évidemment. Le conducteur est ravi.
Nous croisons peu de villages et encore moins de bistrots où s’arrêter pour une pause matinale bien méritée.
Simon s’arrête chez un producteur et négocie une tournée générale. Dans ma vie il y a un avant et un après cette tasse de café.
Perdus dans cette végétation luxuriante, entourés des copains, du cultivateur et des membres de sa famille, l’expérience est unique, chaleureuse.
A elle seule, elle représente finalement l’essence même du voyage : la rencontre de l’autre, le partage, la découverte, les rires. Peu importe la langue ou sa place dans nos sociétés respectives, l’humain est fait pour échanger.
Dans ma vie, il y a un avant et un après cette tasse de café
Arrivés à Santa Cruz de Mompox, dans le nord du pays, nous découvrons une ville coloniale magnifique, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Simon, toujours plein de ressources, négocie une balade en bateau sur le fleuve Magdalena.
Montés sur la barge, un magnifique déjeuner nous attend composé de bières fraîches et de savoureux poissons grillés.
Un voyage sans ses découvertes culinaires n’en serait pas un…
…et ce serait vraiment dommage de passer à côté de la gastronomie colombienne. La cuisine du pays varie selon les régions et reflète son importante mixité culturelle.
C’est en fait une fusion entre les cuisines espagnoles, amérindiennes et africaines. Les repas se composent habituellement de riz, de manioc, de pommes de terre, de maïs, de viande, de poissons et de fruits tropicaux notamment la banane.
On retrouve le “sancocho” ou soupe traditionnelle un peu partout dans le pays en début de repas. Le pain est remplacé par les “arepas”, de petites galettes fabriquées à partir de farine de maïs.
On peut également déguster le “tamal”, papillote de poisson ou de viande, cuite à la vapeur dans des spathes de maïs.
La cuisine Caribéenne, relevée et généreuse, notamment à Cartagena, ne laisse personne indifférent et je me régale de l’une de ces spécialités dans un excellent restaurant de la ville: un incroyable plat de fruits de mer en sauce, relevé et goûtu à souhait.
La bière locale n’est pas incroyable mais reste toutefois fort agréable après les kilomètres de piste poussiéreuse avalés en plein soleil. Voyageant en décembre, nous profitons d’un climat extra autour de Bogota, qui se situe à 2640 mètres d’altitude.
Par ailleurs plus nous descendons et nous rapprochons des côtes des Caraïbes, plus nous souffrons d’un soleil impitoyable qui y règne en maître toute l’année, rendant la crème solaire carrément indispensable.
La Colombie est un pays très montagneux. Durant presque tout le voyage, nous évoluerons dans la région andine, la plus peuplée. C’est là que se situent les plus grandes villes, Bogota, Medellin et Cali.
La fameuse Cordillère des Andes se divise ici en trois parties, en trois cordillères, occidentale, centrale et orientale. Certains sommets atteignent les 5 700 mètres et sont recouverts de neiges éternelles.
Au coeur de la jungle
Nous serpentons sur une ancienne voie ferrée désaffectée.
La piste, étroite et sinueuse, à flanc de montagne, est constamment coupée par des petits cours d’eau qui dévalent les pentes et que nous nous faisons une joie de traverser à moto.
La température est élevée, le taux d’humidité très haut. Nous croisons parfois la route de la rivière qui court en contrebas.
Ses flots terreux et déchaînés sont enjambés par des ponts brinquebalants, construits à partir des anciens rails et des traverses.
Chaque passage s’annonce périlleux et il est toujours bon de s’arrêter pour aller jeter un oeil prudent à pied avant de s’élancer.
Nous passons également dans des tunnels, eux aussi désaffectés, remplis d’une boue collante et glissante où nous enregistrons quelques chutes sans gravité.
Et comme le dit le dicton :
“Motard qui tombera, régalera l’apéro du soir! ”
Jour 10, en route pour le village de “La Villa Tres Veces Coronada de Santiago de Tolu” – tout simplement – dans le département de “Sucre”.
Nous traversons la gigantesque région marécageuse du nord, afin de rallier la mer des Caraïbes.
Faute de bac disponible, nous chargeons nos motos sur de frêles pirogues afin de traverser les méandres des lacs immenses et des îles végétales. L’expérience ne manque pas de piment !
Je rencontre deux de nos marins, cage à oiseaux dans la main avant d’embarquer et comprends, en discutant avec eux qu’ils participent à des concours de chant avec leur volatile.
Ils en sont très fiers et les exhibent sous mon objectif. Simon m’expliquera plus tard que c’est une coutume locale très ancrée et très populaire.
Autre coutume locale incontournable: le billard, auquel je me mesure à nos deux partenaires locaux, le chauffeur Fabian et notre génial mécanicien.
Bon, je n’ai jamais été très bon à ce jeu mais là… je prend une vraie leçon ! Les colombiens sont de grands joueurs de billard français et leur jeu est très très sérieux.
Il n’y a pas de village sans arbre central, sans place principale et … sans salle de billard aux tapis bleus, toujours éclairée par des néons et souvent décorée d’affiches murales explicites, plutôt du genre “Clara Morgane”. On adore ça aussi.
Notre mécano me donne des cours de billard tout en restant très pédagogue devant mon piètre niveau.
La dream team
Notre mécano s’appelle Argemiro Ortiz, dit “Argi”. C’est un mec vraiment extra, aussi doué en mécanique qu’excellent compagnon de route. Il est originaire de Bogota où il a suivi une formation de mécanicien moto.
Il a ensuite travaillé pour différentes entreprises avant de monter son propre atelier, franchisé Honda. Avec la masse de travail et de temps dédiés à son entreprise, Argi ne voit plus sa famille et décide de fermer ses portes.
Comme en France, la Colombie possède des méandres administratifs hasardeux où l’on peut se perdre aussi facilement que dans une jungle.
Et puis, ce qu’il aime avant tout, c’est avoir les mains dans le cambouis, à réparer, améliorer, confectionner. Il est clair qu’il trouve aussi un réel plaisir à nous accompagner afin de nous faire découvrir son pays qu’il aime tant et dont il est si fier.
Jamais avare d’anecdotes croustillantes, son optimisme est carrément contagieux. C’est également un passionné d’enduro et il a longtemps couru en compétition, notamment sur des courses RedBull.
Notre 4X4 d’assistance est vraiment cool. C’est un Mitsubishi V6 vintage qui passe partout, qui transporte les bagages, quelques pièces mécaniques, des outils, de l’eau et qui permet également à un pilote blessé ou fatigué de se reposer.
Il ferme la marche et contourne parfois les pistes jugées trop juste pour son gabarit. Il est conduit d’une main experte par Fabian Marroquin, un jeune colombien d’une trentaine d’années aux airs de mannequin. Je le surnome “El Guapo”.
Lui aussi est un type extra, au passé douloureux, mais qui ne se départit jamais de son sourire. Originaire de la région de Boyaca dans le nord du pays, il est amoureux des chevaux, de la nature et des grands espaces.
Il a combattu une leucémie pendant une grande partie de sa vie et maintenant qu’il en est débarrassé, il se consacre à ses études de vétérinaire.
C’est une personne charmante et très serviable qui est ravi de travailler sur ces voyages qui lui permettent de découvrir son propre pays. Il a vu la mer pour la première fois l’année dernière !
En bref…
…et pour être tout à fait honnête, je partais avec quelques idées reçues sur le pays, notamment à cause des épisodes de violence extrême dont nous avons tous entendu parler, soit par le cinéma soit par la presse.
Quand je parlais de mon voyage à mes proches, je recevais toujours un petit mot de recommandation “fais attention etc etc…”. En fait les gens me regardaient même parfois avec des yeux ronds.
Je suis, et ce dès le début, tombé littéralement amoureux de ce pays magnifique, coloré et mystérieux où jamais je me suis senti en insécurité.
Les Colombiens sont généralement (même si nous n’aimons pas les généralités) très attentionnés et très accueillants. Et les Colombiennes… bref… je vous invite à découvrir en prenant dare-dare un billet d’avion!
Je suis tombé littéralement amoureux de ce pays !
Constitué d’incroyables paysages, vierges de plastiques et autres déchets (sauf malheureusement dans certains endroits des Caraïbes), le parcours varié et dynamique tracé par Simon est à la portée de tous en solo comme en duo.
Les routes sont bonnes et les pistes sinueuses praticables, les paysages à couper le souffle, la cuisine douce au palais et le sourire des Colombiens un vrai bonheur pour celui qui découvre ce pays.
En 15 jours, j’ai eu le temps de rouler mais aussi de prendre beaucoup d’images, de rencontrer des gens, j’ai eu la chance de dormir dans de magnifiques haciendas meublées d’époque… et surtout, j’ai pu m’offrir le luxe de prendre le temps de vivre, tout simplement !
Pour rejoindre Simon en Colombie, rendez-vous sur notre site www.mono500.com ! Et si vous hésitez encore, consultez notre article « 10 bonnes raisons de voyager en Colombie » 😉
Par : David Marvier pour Road Trip Mag
Crédits photos : David Marvier
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